- ACTES 12 : 1-11
III. UNE PRISON A DECOUVRIR
La prison dans laquelle Hérode a enfermé l’apôtre Pierre est la forteresse que l’on appelait communément Antonia (Paul y fut aussi enfermé, voir ACTES 21: 34). Dans cette PRISON, Pierre est privé de toute liberté. Il est dépouillé de son manteau et de sa ceinture. Il est enchaîné aux mains et aux pieds. Ces sont les autorités carcérales qui lui disent quoi faire et comment le faire. Bref, il est soumis aux règles de ses nouveaux maîtres.
Jésus enseignait dans une des synagogues le jour du sabbat. En promenant son regard, il voit une femme infirme parmi les membres de l’assemblée : son dos était courbé et elle ne pouvait aucunement se redresser. Luc précise qu’elle était dans cette condition depuis dix-huit ans. Cette infirmité l’empêchait d’accomplir ses tâches ménagères, de jouer son rôle d’épouse ou de mère si tel était le cas. Son corps était devenu une forme de PRISON.
Jeudi dernier, j’ai suivi un reportage à la télévision. L’émission était consacrée à Joe, un jeune homme de 27 ans, originaire du Tennessee (USA). Ce jeune américain souffrait d’obésité morbide qui l’empêchait de marcher. Il restait allongé jour et nuit sur un grand lit aménagé pour lui. Il pesait 795 livres (360kg). Il a finalement consulté un médecin de Houston, au Texas, en vue de subir une chirurgie qui aurait pour effet de réduire la taille de son estomac. Dans son désespoir, Joe a dit cette parole qui m’a fortement touchée : Mon corps est devenu une PRISON. Je ne peux plus faire ce que je veux. Je dépends totalement des autres. J’ai des beaux habits que je ne porte plus.
Cette déclaration révèle que la PRISON peut aussi prendre une figure d’analogie. Dans ce cas, la PRISON indique un état, une position ou une condition de servitude dans laquelle se trouve un individu (maladie, drogue, pornographie, etc.).
Jésus s’approche de la femme et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité. Jésus lui impose alors les mains et, à l’instant, elle est guérie de cette longue et pénible malformation.
Cela provoque le mécontentement du chef de la synagogue parce que Jésus a opéré cette guérison le jour de sabbat. Jésus lui répond : Et cette femme, qui est une fille d’Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat (v. 16a).
Cette femme était juive et donc une fidèle. Jésus la désigne comme étant une fille d’Abraham, autrement dit une fille faisant partie du peuple de l’alliance et une héritière des promesses faites à Israël. À chaque sabbat, elle venait à la synagogue pour adorer YHWH et, par la même occasion, pour donner sa dîme et remplir tous les rites que la Loi de Moïse recommandait. Mais elle souffre depuis dix-huit d’une infirmité qui l’empêche de remplir ses obligations. Son corps était devenu une forme de PRISON pour elle.
Elle a sans doute consulté plusieurs médecins et subie toutes sortes de traitement sans succès. Mais puisqu’elle se rendait à la synagogue chaque sabbat, les membres de son assemblée se sont probablement habitués à la voir ainsi courbée au point que personne ne faisait plus attention à son état.
MON COMMANDANT SECOND
MON APOTRE DE REVEIL LG PENIEL
MON LEADER NATIONAL
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