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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 17:21
Introduction

Comment naître de nouveau? La question a été posée pour la première fois à Jésus par Nicodème. Nicodème, un des chefs religieux juifs, vint de nuit vers Jésus s'entretenir sur d'importantes questions religieuses. A ce dernier qui s'égarait dans les sophistications de la religion juive, Jésus dit: "En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu." (Jean 3:3).
Comment naître de nouveau? Faut-il rentrer dans le sein maternel est renaître? La question enfantine de Nicodème fait ressortir le caractère profond et mystérieux de la nouvelle naissance. A Nicodème Jésus répondit: "En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu." (Jean 3:5).
Mais que signifie naître d'eau et d'esprit? Que signifie naître de nouveau? Comment naître de nouveau? Pour mieux aborder notre sujet, nous essayerons de répondre aux questions précédentes en les reformulant de la façon suivante: 1. Que signifie naître de nouveau? 2. Pourquoi naître de nouveau? 3. Comment naître de nouveau? 4. Comment croître dans la foi?

1. Que signifie naître de nouveau?

Dans le Nouveau Testament, naître de nouveau c'est naître dans la vie de Dieu; c'est recevoir la vie et l'existence nouvelle que Dieu offre à l'humanité tout entière en Jésus-Christ. Dans l'évangile de Jean Jésus affirme: "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle." (Jean 3:16).
Mais pour celui qui n'a pas grandi dans un environnement chrétien, la réponse précédente soulève plusieurs questions. Si naître en Dieu signifie recevoir la vie nouvelle en Jésus-Christ, parce que Dieu nous aime et nous l'offre gratuitement, il faut alors expliquer avant tout pourquoi Dieu nous aime; pourquoi il a donné son Fils unique. Encore il faut expliquer pourquoi nous périssons, et enfin pourquoi Dieu nous offre la vie éternelle; et pourquoi nous avons à naître de nouveau.
2. Pourquoi naître de nouveau?

La question du pourquoi de la nouvelle naissance commence à trouver réponse quand nous jetons un double regard sur le monde dans lequel nous vivons et sur nous-mêmes. Que constatons-nous quand nous regardons le monde qui nous environne?
Du monde environnant nous percevons avant tout la beauté et l'ordre. Il n'y a qu'à constater l'éclosion d'une fleur, à assister à un coucher du soleil, à remarquer la succession régulière des saisons, et bien d'autres phénomènes naturels pour que l'on en chante la beauté et l'ordre. Le psalmiste n'a pas hésité de chanter la grandeur et la bonté du créateur perceptibles à travers la création: "Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue céleste annonce l'œuvre de ses mains." (Psaume 19:2)
Mais la chanson qui raconte l'éclat de l'univers ne se termine pas toujours sur une note positive. Le même regard d'émerveillement qui nous fait contempler la beauté et l'ordre de l'univers, nous révèle aussi sa laideur et son désordre. Le monde qui nous environne n'est pas seulement ordonné et tranquille, mais aussi désordonné et instable. L'harmonie démontrée par la succession régulière des saisons est contredite par la force chaotique de la nature. Les calamités naturelles telles la sécheresse, la famine, les épidémies, les séismes, les bouleversements climatiques, etc. impriment d'une manière indélébile sur notre conscience la certitude que la texture de l'univers comporte quelque chose de foncièrement mauvais. Le regard jeté sur l'univers nous rend donc conscient aussi bien de sa beauté et de son ordre que de sa laideur et de son désordre.
Le regard arrêté sur nous-mêmes nous rend aussi conscient de la beauté et de la laideur de l'humanité. L'homme, seule créature consciente de son existence, est une merveille. Avec raison, le psalmiste s'exclame: "Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse." (Psaume 139:14).
Point n'est besoin ici d'élaborer sur les merveilles de l'humanité. Le monde moderne est le parfait exemple de la nature et des capacités extraordinaires de l'homme. L'homme, à partir de son cerveau, a multiplié les possibilités de sa nature. La science chante la gloire de l'humanité maîtresse d'elle-même et de sa destinée. Mais l'expérience nous apprend aussi que la créature merveilleuse et intelligente que nous sommes peut se transformer en monstre; en monstre capable d'atrocités inimaginables! Vite, nous prenons conscience qu'en nous se livre un combat existentiel incessant entre les forces du bien et les forces du mal qui nous habitent. Notre caractère monstrueux est visible par notre capacité à mal faire, à provoquer la souffrance, à détruire notre propre vie, et la vie de notre prochain. L'humanité a produit Hitler. En réalité, l'humanité ne contient que des Hitlers. Chacun de nous est un Hitler latent, un Hitler possible qui n'attend que les conditions favorables pour se matérialiser. Tous, nous sommes des Hitlers à devenir, parce que tous, nous sommes assujettis aux mystérieuses forces négatives de nos âmes qui nous font faire le mal, parfois contrairement à notre volonté. L'apôtre Paul écrit: "Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car ce que j'accomplis, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le pratique pas, mais ce que je hais, voilà ce que je fais. Si ce que je ne veux pas, je le fais, ce n'est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi. Car je le sais: ce qui est bon n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair. Car je suis à même de vouloir, mais non pas d'accomplir le bien. Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas. Si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui l'accomplis, mais le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi pour moi qui veut faire le bien: le mal est présent à côté de moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon for intérieur, mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Malheureux que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!" (Romains 7:14-25).
Alors se pose la question cruciale qui introduit la nécessité de la nouvelle naissance: pourquoi le désordre et l'instabilité dans le monde qui nous environne et dans le monde que chacun de nous représente?
La Bible répond que le mal, la faute, le péché, la désobéissance sont la cause du désordre et de l'instabilité qui affectent l'univers dans l'ensemble, et notre humanité en particulier. Contre Adam, notre ancêtre désobéissant, Dieu a prononcé la punition suivante: "Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger, le sol sera maudit à cause de toi; c'est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des chardons et des broussailles, et tu mangeras l'herbe de la campagne. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans le sol, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière." (Genèse 3:17-19). Mais d'aucuns se demanderont peut-être comment Adam et Eve créés bons ont-il pu devenir mauvais? Comment ont-ils pu faire le mal, eux qui ont été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu? D'où vient le mal qui a affecté nos premiers parents et les a poussés à la désobéissance?
La réponse à la question concernant l'origine du mal est à la fois philosophique et théologique. Point n'est besoin dans le contexte de notre étude de nous attarder sur l'aspect philosophique de l'origine du mal. L'analyse théologique couvrira certains des éléments philosophiques de la question.
La Bible enseigne que l'homme est à l'origine du mal qui affecte sa vie et l'ordre créationnel de l'univers. L'apôtre Paul écrit: "par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et la mort a passé sur tous les hommes, parce que tous ont péché." (Romains 5:12). Le livre de la Genèse enseigne qu'au commencement, Dieu créa les cieux et la terre (Genèse 1:1) La création du monde, de l'univers est l'œuvre de Dieu. Au commencement, les différentes œuvres créationnelles de Dieu sont dites bonnes (Genèse 1:10, 12, 18 etc.). La création devient très bonne le sixième jour, après la création du premier couple humain, d'Adam et Eve (Genèse 1:31). L'homme le dernier des créatures, est et pourtant la seule créature faite à l'image et à la ressemblance du créateur. "Dieu dit: Faisons l'homme à notre image selon notre ressemblance. Dieu créa l'homme à son image: Il le créa à l'image de Dieu, homme et femme il les créa." (Genèse 1:26-27). L'homme est créé à l'image de Dieu, non seulement parce qu'il a reçu certains attributs appartenant à la nature divine (comme l'intelligence et la volonté) afin de communier avec ce dernier. L'homme est créé à l'image de Dieu, parce qu'il est la statue, la figure représentant Dieu, le roi suprême dans le reste de la création. Dans l'ancien Proche-Orient, le monde dans lequel la Bible a été écrite, les statues des rois (empereurs) étaient placées dans toutes les villes et villages appartenant au royaume ou à l'empire pour représenter la souveraineté du roi (empereur.)
L'image du roi, sa statue, bien que vénérée par les populations des villages assujettis, n'avait pas d'existence propre en dehors de l'existence du roi lui-même. La création de l'homme à l'image de Dieu sert à accentuer la dépendance créationnelle de ce dernier par rapport à Dieu son créateur. L'homme est créé à l'image de Dieu parce qu'il est par nature destiné à être dépendant pour son existence sur Dieu son auteur. Dieu est l'original de ce que l'homme est par extension. Selon la Bible, l'homme n'est homme que par rapport à sa dépendance à Dieu son créateur.
Mais voilà que l'homme, image de Dieu, choisit de se séparer de Dieu son origine. L'homme, le premier couple humain, pèche dans le jardin d'Eden. L'homme et la femme choisissent d'écouter la voix du serpent qui remet en cause la crédibilité de Dieu, leur créateur, qui leur avait expressément interdit de ne pas manger du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 2:16-17).
Le serpent présente Dieu à l'homme et la femme comme un menteur qui leur cache le fait que la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal les changerait en être divins capables de posséder et de maîtriser le bien et le mal. Le serpent dit: "Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal." (Genèse 3:5) Mais la désobéissance de l'homme révèle que c'est plutôt le serpent qui est menteur, parce qu'après avoir mangé du fruit défendu, l'homme et la femme ne deviennent pas des êtres divins possédant la connaissance et la maîtrise du bien et du mal. Après leur désobéissance, l'homme et la femme possèdent effectivement la connaissance du bien et du mal, mais contrairement à Dieu, ils n'en ont pas la maîtrise. La connaissance du bien et du mal en dehors de la présence de Dieu produit en l'homme une instabilité existentielle qui le pousse à tendre de plus en plus et toujours vers le mal plutôt que vers le bien. La Bible dit: "L'Eternel vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre; et que chaque jour son cœur ne concevait que des pensées mauvaises." (Genèse 6:5).
Désormais, l'homme, image, mais séparé de Dieu son origine, n'a plus de réalité sur laquelle fonder son existence. La mort physique qui le ramène à la poussière, sa matière première est la représentation concrète de la mort spirituelle qui le frappe à cause de sa séparation avec Dieu.
Maintenant qu'il est séparé de Dieu, son créateur, la source de son ordre et de son équilibre, l'homme devient désordre, déséquilibre et instabilité. Séparé de Dieu son origine, l'homme n'a plus de destination. Séparé de Dieu, son point de départ, l'homme n'a plus de point d'arrivé. Mais malheureusement, son péché le met en mouvement et le dirige non plus vers Dieu, mais loin de Dieu. Mais s'éloigner de Dieu, le créateur, c'est s'éloigner de la vie; c'est se diriger vers le néant, vers la mort.
Les conséquences qui affectent l'homme à cause de sa séparation avec Dieu sont d'ordres spirituels, moral et physique. La conséquence spirituelle concerne la rupture de la communion de l'homme avec Dieu. Par sa désobéissance, d'ami, l'homme devient ennemi de Dieu, ennemi de sa sainteté. Il est toutefois vrai que malgré sa désobéissance, l'homme est toujours aimé de Dieu, mais l'amour de Dieu n'altère pas sa justice. Parce que rebelle contre Dieu, l'homme est reconnu coupable devant la justice de Dieu et est destiné à la mort. L'apôtre Paul écrit: "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." (Romains 3:23a); "Car le salaire du péché, c'est la mort." (Romains 6:23). Maintenant que nous avions péchés, nous sommes spirituellement morts et physiquement mortels. Nous sommes spirituellement aliénés de Dieu notre créateur.
La conséquence morale de la désobéissance de l'homme devant Dieu est la perte de sa capacité à maîtriser son esprit, âme et corps. L'homme séparé de Dieu ne devient pas seulement étranger devant Dieu, mais aussi étranger devant lui-même. L'homme séparé de Dieu ne sait plus qui Dieu est, et ne sait non plus qui lui-même est. En voulant obtenir sa liberté par rapport à Dieu, l'homme a perdu sa liberté par rapport à lui-même. L'homme est désormais esclave de lui-même; esclave de ses mauvais désirs, esclaves de ses passions. L'homme pécheur est devenu donc un être en crise, un être déchiré entre le bien qu'il sait, mais ne peut faire, et le mal qu'il abhorre, mais est incapable d'éviter (voir Romains 7:14-24). Désormais, à cause de notre nature pécheresse, nous sommes des êtres en crise, des êtres malades, qui ne sont pas ce qu'ils veulent êtres, et ne veulent pas êtres ce qu'ils sont, des pécheurs invétérés, sans avenir.
La conséquence physique la plus visible de notre séparation avec Dieu est notre mortalité. Nous mourrons, non parce que créés mortels, mais parce que séparés de Dieu, la source de la vie. La mort physique nous atteint de diverses façons. La vieillesse est considérée comme la porte qui ouvre la vie limitée de l'homme à la certitude de la mort. Mais les humains ne meurent pas seulement parce qu'affectés par la vieillesse. La séparation d'avec Dieu livre l'homme à la merci des agents biologiques et chimiques qui provoquent les différentes maladies psychosomatiques qui sont malheureusement le lot de l'humanité déchue. La maladie rend la vie humaine pénible et réduit sa durée (Psaume 90). Les hôpitaux attestent, non pas que quelques humains soient malades, mais que l'humanité tout entière est maladive.
La compréhension de la condition pécheresse de l'homme et de ses conséquences spirituelles, morales et physiques préparent à la compréhension de l'urgence de la nouvelle naissance. L'apôtre Paul s'exclame: "Qui me délivrera de ce corps de mort?" (Romains 7:24)
Posons de nouveau la question de la nouvelle naissance. Pourquoi naître de nouveau? La seule sortie pour l'humanité entraînée dans la course vers la mort est le retour vers Dieu. Il faut que l'homme, qui fuit loin de Dieu s'arrête et face volte-face et revienne vers Dieu. Mais la volte-face, le retour vers Dieu est impossible si Dieu n'intervient pas pour, avant tout réduire notre course effrénée vers le mal, et nous redonner une nouvelle existence. Le don de la nouvelle vie par Dieu en Christ s'appelle la conversion. L'apôtre Paul écrit: "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici: (toutes choses) sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ." (2 Corinthiens 5:17-21).
Pourquoi naître de nouveau? Nous devons naître de nouveau pour éviter la colère de Dieu qui certainement atteindra tous ceux qui s'endurcissent à poursuivre leur course mortelle malgré l'offre de la nouvelle vie en Christ. Dans l'évangile de Jean Jésus affirme: "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu." (Jean 3: 16-18)


Maintenant il faut poser la question du comment de la nouvelle naissance.

L'APOTRE DE REVEIL L.G.PENIEL
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