2Cor 4.16-18
16 Voilà
pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre être extérieur se détériore peu à peu, intérieurement,
nous sommes renouvelés de jour en jour. 17 En effet, nos détresses présentes sont passagères et légères par rapport au poids insurpassable de gloire éternelle qu'elles
nous préparent. 18 Et nous ne portons pas notre attention sur les choses visibles, mais sur les réalités encore invisibles. Car les réalités visibles ne durent
qu'un temps, mais les invisibles demeureront éternellement.
Nous ne perdons pas courage
Ø Je vis beaucoup de pression à mon travail,
Je ne perds pas courage;
Ø Le Médecin m’a annoncé que j’ai une maladie incurable;
Je ne perds pas courage;
Ø J’ai échoué mon examen de qualification;
Je ne perds pas courage;
Ø Mon couple passe par des temps difficiles ;
Je ne perds pas courage;
Ø J’ai assez prié et jeûné mais je ne vois pas de fruits;
Je ne perds pas courage;
Ø Mon fiancé m’a laissé tomber;
Je ne perds pas courage;
Oui mon frère (ma sœur) malgré ce que tu vis (traverses), ne perds pas courage. Un héros ne
perd pas courage sans victoire. Pour décrire sa politique contre le Nazisme, Winston Churchill, Premier Ministre de l’Angleterre a fait cette déclaration :
« Vous me
demandez quelle est notre politique? Je vais vous dire : c’est faire la guerre sur la mer, sur la terre et dans les airs, avec toute notre puissance et toute la force que Dieu pourra nous
donner; faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse qui n’a jamais été surpassée dans le catalogue sombre et lamentable des crimes humains. Voilà notre politique. Vous vous demandez, quel est
notre but? Je réponds tout net : La Victoire, la victoire à tout prix, la victoire en dépit de toute terreur, la victoire, si longue et difficile que puisse être la route ; car sans la
victoire, il n’y a pas de survie »
Cette prise de position de W. Churchill est aussi la position de Franklin Roosevelt, qui
s’engage dans la guerre contre le Nazisme en disant que la victoire est la seule option devant nous, il n’y a pas d’option B.
Dans le cœur de ces deux héros,
il y a un seul cri, persévérer jusqu’au bout pour voir la victoire
finale. La persévérance est le secret des héros de foi de tout temps.
Pendant ces deux semaines, j’ajoute au thème de Bâtir sur le Roc un sous-thème : Marcher sur les pas des héros.
Personne n’est né héros, mais tout le monde peut le devenir lorsqu’il combat jusqu’au bout et gagne la bataille. L’auteur de l’épître aux Hébreux exhorte les chrétiens par des
termes riches de sens : « Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour
conserver jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance,
héritent des promesses. » » (Hb 6.11-12)
Les chrétiens qui réussissent leur marche chrétienne ont dans leurs mains : la foi et la persévérance
1- Sens du mot biblique de la
persévérance
La persévérance est une action de :
- demeurer ferme dans son engagement avec le Seigneur.
- demeurer constant dans la relation avec Dieu et dans son service
- marcher avec détermination à la rencontre du Roi des rois malgré les épreuves de la vie.
- qui consiste à fournir un effort pour arriver au but malgré les difficultés.
Lorsque nous acceptons Jésus-Christ dans notre vie, nous recevons la vie de Dieu mais nous restons encore dans ce corps, c. à. d. loin de Dieu jusqu’au jour où nous quitterons ce monde. En faisant l’expérience de la nouvelle naissance (rencontre avec Christ), nous marchons par la foi jusqu’au jour où nous verrons face à face notre Seigneur Jésus-Christ. Entre la nouvelle naissance et la rencontre avec le Seigneur s’ouvre une longue période pendant laquelle nous avons besoin de la persévérance. C’est le cri du cœur de l’auteur aux Hébreux :
« 1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, 2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu. »(Hb 12.1)
Pour les premiers chrétiens la persévérance est la manifestation de leur amour pour le Seigneur. Ils voulaient simplement dire, que Jésus est le meilleur trésor qui ne peut être remplacé.
Nous l’aimons :
Ø dans les bons et les mauvais jours;
Ø dans la disette comme dans l’abondance;
Ø dans la pauvreté comme dans l’abondance;
Ø nous continuerons à le servir dans la santé comme dans la maladie;
La foi en Christ est un engagement pour
la vie. Cet engagement exige un effort pour suivre le Seigneur jour après jour.
2- Les domaines de la persévérance
Actes 2.41-42
41 Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes. 42 Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.
Ce récit rend témoignage de la vie des chrétiens de l’église naissante. Luc énumère d’autres domaines de persévérance :
Ø Enseignement;
Ø Communion fraternelle;
Ø Fraction du pain (sainte-cène);
Ø Prières
À ces quatre domaines, s’ajoute deux autres domaines (Ac 2.45)
44 Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. 45 Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. 46 Ils étaient chaque jour tous ensembles assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur,
v La fréquentation des réunions de l’église
v La libéralité
Les premiers chrétiens nous servent d’exemple. La persévérance touche à tous les domaines de la marche avec le Seigneur.
3- Les clés de la persévérance
Commencer est une étape mais finir en est une autre. Combien ont commencé la marche chrétienne mais pour de multiples raisons ont malheureusement abandonné la foi et se sont refroidis ou sont rentrés dans la monde. L’apôtre Paul parle en termes de héro, j’ai achevé la course. A la lumière du NT, voici quatre principes qui ont aidé les premiers chrétiens à tenir bon malgré la persécution et les difficultés de la vie :
a)- comprendre le sens de la croix et du salut en Jésus
La rencontre des disciples avec Jésus est marquée par des déclarations surprenantes :
André dit à Simon Pierre : « Nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie Christ). »(Jn 1.41)
Plus tard, alors qu’une forte crise secoue la communauté des disciples, Simon Pierre dira : « Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jn 6.68)
En mourant sur la croix, Jésus offre à quiconque vient à lui le pardon de ses péchés et la vie éternelle. Voici deux grandes
vérités que personne d’autre ni au ciel ni sur la terre ne peut accorder.
b- La vie de communauté
À la nouvelle naissance, Jésus nous donne une nouvelle famille visible « églises » locale pour prendre soin de nous et nous aider à comprendre ce qu’est la vie chrétienne et grandir dans la foi. Un chrétien isolé ne persiste pas car il va se refroidir vite.
L’église est une communauté ou les membres sont appelés à développer :
-l’esprit partage;
- la vie communion;
- le soutien mutuel;
- les encouragements.
Les petits groupes dans l’église constituent des foyers des partenaires pour favoriser le dynamisme spirituel. Les fidèles faisant partie des
petits groupes avancent bien dans la vie d’une église locale.
c- La prière et la méditation quotidienne de la parole
Les deux éléments que je viens de citer constituent les secrets de tous les temps des fidèles qui avancent malgré des saisons
difficiles et les épreuves qui ont tendance à les retenir et les empêcher de progresser dans la marche chrétienne.
L'APOTRE DE REVEIL L.G. PENIEL