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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 01:39
Luc 15 : 11-32

Dieu veut nous révéler, nous manifester cette année. Mais nous devons refuser cette condition de vie qui n’est pas nôtre et prendre la décision de nous détacher de toute impureté et de la mauvaise compagnie, et de retourner dans la présence du Père. Il est question, ici, de l’histoire du fils prodigue. Celui-ci, en effet, alla vers son père et lui dit : donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Etant donné qu’il était fils et héritier, il était dans ses droits les plus légitimes, et son père le lui donna. Il partit pour un pays lointain et là il mena le genre de vie qu’il avait choisi et avec la compagnie de son choix. Au bout de quelque temps, il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Une grande famine survint dans la contrée et il commença à se trouver dans le besoin. Que faire ? Comme dans la maison de son père il avait sans doute appris la valeur du travail, il s’est dit : je n’ai pas droit d’aller mendier, ce qu’il me faut maintenant que je suis dans le besoin, c’est d’aller travailler de mes propres mains. Il alla chercher un travail et fut embauché. Certainement il n’avait pas trouvé un travail de son rang, de son niveau d’études, mais comme son père lui avait probablement appris cette leçon « Tout ce que ta main trouvera à faire, fais-le », il accepta de garder les pourceaux. Malheureusement, le salaire que lui procurait ce travail ne lui permettait pas de se nourrir à sa faim. Il aurait bien voulu se rassasier de la nourriture des pourceaux mais là encore personne ne lui en donnait.

La bible déclare qu’un jour, ayant rentré en lui-même… C’est le point de départ d’une nouvelle direction, d’une nouvelle espérance, d’une nouvelle attente. Cela commence toujours par là. Etant rentré en lui-même, il prit conscience de sa situation, de sa condition. La pitié ou la compassion des autres n’avait rien changé à sa situation jusqu’au jour où il rentra en lui-même pour faire un état de lieu : Qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Où en suis-je ? Où vais-je ? Lorsqu’il fit cet état de lieu, il se rendit compte qu’il n’était pas à sa place, et que le genre de vie qu’il menait, n’était pas sien, que ce n’était pas sa destinée eu égard sa relation avec son père. Il réalisa que quelque chose ne marchait pas par rapport à son appel, à sa filiation. Après cette prise de conscience de sa situation, il s’est dit : « Je me lèverai, j’irai vers mon père ? Et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi… » Oui, dans notre marche avec Dieu et surtout en ce début d’année, nous devons faire un état de lieu par rapport à notre appartenance à la lignée d’Abraham, à la race de Dieu et ce, par rapport à la situation dans laquelle nous sommes. C’est là que les choses commencent. Nous ne devons pas continuer à nous tromper nous-mêmes ou à nous séduire. Il faut que nous affrontions la réalité, que chacun de nous s’interroge : je suis fils d’Abraham par ma foi en Jésus-Christ, je suis de la classe de Dieu, j’appartiens au Dieu Tout Puissant, mais est-ce que ma situation actuelle reflète cet état des choses ? Après cet examen de conscience, le fils prodigue refusa de s’accommoder au genre de vie qu’il menait. Oui, il refusa de s’habituer à la condition dans laquelle il vivait, bien qu’ils étaient nombreux dans la même condition, parce qu’il était différent d’eux de par son alliance, ses origines, son appel, ses promesses. Le fait d’être plusieurs dans une même condition ne nous exonère pas de nous révolter. Refusons de nous comparer, de penser que la situation est générale. Nous n’avons pas le droit de nous comparer aux autres car nous ne sommes pas uniquement des hommes mais des hommes-Dieu, nous sommes des fils de l’alliance, nous sommes en alliance avec le Dieu Tout Puissant. Nous avons une place dans le cœur et le palais du Père. Nous devons nous identifier à la lignée d’Abraham parce que nous y avons été greffés par Christ.

La bible dit qu’un homme avait deux fils et non deux enfants. Si le fils prodigue était enfant, son père ne lui aurait pas donné la part de bien qui lui revenait. Il était fils. La bible dit : « Aussi longtemps que l’héritier est enfant, il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit le maître de tout ». Il y a des enfants de Dieu qui vivent dans la condition d’esclave tout en se plaignant : « Nous prions mais rien ne change à notre situation » Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers avec Christ, mais aussi longtemps que nous resterons des enfants, notre condition ne sera pas différente de celle d’un esclave. C’est lorsque l’héritier devient fils qu’il peut se présenter devant le père pour lui dire : donne-moi la part de bien qui me revient. Lorsqu’on parle de fils, il est question de la maturité, et lorsqu’on devient fils, le père vous initie à ce qu’il fait. C’est là où Jésus dit : je ne fais rien de moi-même, c’est ce que j’ai vu mon père faire ; parce que je suis fils, il m’a donné un permis pour exercer la divinité.

Lorsque donc le fils prodigue rentra en lui-même, il réalisa que la condition dans laquelle il était n’était pas sienne et il décida d’en sortir à tout prix. Voici le processus qui le conduisit à sortir de cet état des choses :

1° Il se pose la question : « Qu’est-ce qui m’a amené dans tout ça ? » Une question importante. Vous ne pouvez pas sortir d’une condition parce que vous voulez simplement en sortir ou parce que vous pleurez ou encore parce que les autres ont prié pour vous. Tout commence par cette question fondamentale : « Qu’est-ce qui m’a amené là où je suis ? » Sinon, vous pouvez bien sortir de cette condition mais si vous n’identifiez pas ce qui vous a amené là-dedans, vous allez certainement y retourner. Quelqu’un va répondre à sa place : « Ce sont les biens que son père lui a donnés » Ce qui est faux. Ce n’est pas la richesse qui l’a conduit dans cette condition-là. La pauvreté est pire encore dans la mesure où elle a conduit plusieurs personnes en-deçà de la condition dans laquelle vivait le fils prodigue. C’est donc faux de conclure que ce sont les biens que son père lui a donnés qui l’ont conduit dans la débauche. Mais qu’est-ce qui l’a conduit là ?

Quelqu’un d’autre dira : « La mauvaise compagnie » Ce qui est aussi faux. Il est facile d’accuser les autres. Le péché était en lui-même. Oui, le péché est ancré dans le cœur de l’homme. Celui qui ne voit que les autres dans tout ce qui lui arrive, ne s’en sortira jamais. Si votre condition est liée aux autres, il faudra qu’ils vous en fassent sortir quand ils voudront et cela n’est pas toujours évident. Si par contre cela dépend de vous, vous pouvez décider de vous en sortir à tout moment. La semence de la débauche, de la cupidité, de l’immoralité, du mensonge était en lui parce que la bible déclare : « Le cœur de l’homme est tortueux, mauvais par-dessus tout ». Très souvent, nous regardons le mal extérieur qui vient des autres, de l’environnement alors que le mal véritable pour lequel nous devons être délivrés est en nous. Le péché est attaché à notre nature terrestre, charnelle. Nous avons encore à lutter contre la chair quand bien même nous sommes nés de nouveau. Notre chair est tournée vers le mal. Il est important de comprendre que lorsque vous êtes né de nouveau, le vieil homme est mort. Oui, il est mort par la foi. En réalité il est encore là et vous devez lutter contre lui par la foi jusqu’à son assujettissement.

Ce qui a conduit le fils prodigue dans cet état, c’est la semence du péché qui était dans son cœur. Néanmoins la mauvaise compagnie a joué un rôle important pour manifester ce qui était en lui. Dans la maison de son père, le péché était en lui mais l’environnement dans lequel il vivait ne permettait pas à celui-ci de donner son fruit. Une fois qu’il s’est retrouvé avec une mauvaise compagnie, ses amis ont arrosé la semence du péché qui a fini par produire du fruit. L’environnement joue un rôle très important. La bible dit : « Ne vous y trompez pas, la mauvaise compagnie corrompt les bonnes mœurs. » Le mal est attaché au cœur de l’homme, et l’environnement que nous choisissons peut l’étouffer ou favoriser son déploiement. La compagnie que le fils prodigue s’était choisie l’avait amené dans la débauche. Quelle est votre compagnie ?

2° Qu’est-ce qui l’avait exposé à la mauvaise compagnie ? C’est le fait qu’il s’était éloigné de la présence du père. Ce qui était d’ailleurs son choix. Et parce qu’il s’était éloigné de la présence du père, il a été exposé à la mauvaise compagnie qui a favorisé le péché tapi en lui, et celui-ci a éclos et l’a conduit dans la situation où il s’est retrouvé : voulant manger la nourriture des pourceaux mais personne ne lui en donnait. Tout commence quand on s’éloigne de la présence de Dieu. Oui, la descente aux enfers commence là. Lorsque vous êtes dans la présence du Père, sa puissance, sa gloire, son onction et sa parole contiennent le mal qui est en vous en l’empêchant de donner du fruit. Lorsque vous vous éloignez de la présence du Père, vous vous exposez à la mauvaise compagnie, et celle-ci favorise, fertilise et arrose la semence du péché qui va ainsi produire des fruits. La bible dit : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » Le plus grand travail du péché c’est de nous priver de la gloire de Dieu. Lorsque le péché produit ses fruits, il nous cache la face de Dieu de telle sorte qu’il n’écoute plus nos prières.

Lorsqu’on parle de la présence du Père, il n’est pas question de la présence physique mais du cœur. Quelle place Dieu occupe-t-il dans votre cœur ? Il y a des gens dont la communion avec le Père ne se situe qu’au niveau physique par leur présence à l’église alors que dans leur esprit, dans leur cœur Dieu n’y est pas. Il y a longtemps qu’ils se sont éloignés de Dieu. Et lorsque vous vous éloignez de Dieu, vous vous exposez à la mauvaise compagnie qui va favoriser le péché caché en vous, et celui-ci va vous séparer de la gloire de Dieu. C’est cela le problème de la plupart des chrétiens.

La chose la plus importante dans notre marche avec Dieu, c’est notre cœur c’est-à-dire notre esprit. C’est là où Dieu veut établir sa demeure. Lorsque la bible parle du cœur, il s’agit de notre esprit. La bible dit : « Tu aimeras l’Eternel Dieu de tout ton être (âme, corps et esprit) » Oui, nous devons aimer et servir Dieu avec notre pensée, nos sentiments et notre volonté, mais cela doit être l’expression de notre cœur et non seulement de notre âme. Notre relation avec Dieu ne peut pas être bâtie sur les sentiments parce qu’ils sont vacillants. Beaucoup sont chrétiens au niveau de leur âme et non de leur esprit, d’autres encore au niveau de leur corps. Lorsqu’on parle de la présence du Père, il est question de l’attachement de notre cœur à Dieu.

Le fils prodigue dit : « Je me lèverai et je retournerai dans la présence de mon père… » Il n’est pas encore arrivé mais en réalité son cœur est déjà là-bas. Et lorsqu’il vient, son père l’embrasse, il ne le rejette pas. Dieu est un Dieu d’amour alors que nous ne savons même pas pardonner. Le cœur du père cherchait seulement que le fils fasse un signe. Il a couru l’embrasser. Et lorsque le fils confesse, le père ordonne qu’on lui mette une robe blanche, des souliers aux pieds et un anneau au doigt. Il s’est dit : je dois le manifester, le présenter. Ainsi le fils était à l’honneur de la fête organisée. Certainement que pendant la fête le père a dû se résoudre à le présenter tout en l’acclamant : « J’ai l’honneur de vous révéler, vous présenter, mettre en exergue mon fils que voici : il était mort et maintenant il est revenu à la vie » Et pourtant, il y a quelques minutes, quelques heures, quelques jours en arrière, il était dans une condition désespérée : dans la crasse, dans la misère la plus noire. Il a fallu qu’il reconnaisse son péché et qu’il y renonce, qu’il décide non seulement de confesser et de renoncer, mais de couper la racine pour que le père prenne plaisir à l’exposer, à le présenter, à tuer le veau gras pour lui.

C’est ce que Dieu veut faire de chacun de nous. Il veut nous révéler, enlever nos habits de honte, de l’opprobre et nous mettre une robe blanche, un anneau au doigt et des sandales aux pieds pour nous présenter. Seulement, nous devons refuser ce genre de vie qui n’est pas nôtre, refuser de vivre dans le péché, nous détacher de toute impureté et de la mauvaise compagnie, et retourner notre cœur à l’attachement au Père. Et si nous sommes attachés au Père, le vent soufflera mais ne nous emportera pas ; la tentation viendra et nous trouverons la force pour la vaincre parce que c’est dans la présence de Dieu que nous avons notre force. Il est un rocher, et ceux qui s’appuient sur lui sont affermis à jamais. Il ne refuse aucun bien à ses bien-aimés.


L'APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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