Lorsque les frères demeurent ensemble pour louer, adorer, célébrer Dieu, et suivre ses instructions, les cieux s’ouvrent, l’onction et la faveur descendent, et Dieu envoie la bénédiction et la vie pour l’éternité…
Le psaume 133 est un cantique des degrés composé par David. Les cantiques des degrés sont des cantiques de marche, des cantiques que les enfants d’Israël chantaient lorsqu’ils allaient au temple à Jérusalem. Et comme le temple était au sommet des montagnes, il fallait monter pour y accéder. Et comme le pays est plein de rocs, on avait taillé des marches dans les rochers et ainsi, les gens pouvaient marcher en montant. C’est pourquoi on parle de cantiques des degrés. Parce qu’il y avait une tradition en Israël qui voulait que lorsque vous allez dans la maison de Dieu pour le rencontrer, vous devez au préalable vous préparer : vous purifier de vos péchés, meubler votre pensée en fonction de votre rendez-vous avec Dieu. Et, lorsque vous y allez, vous n’y allez pas la bouche fermée, vous y allez en chantant. Ainsi votre esprit se dispose à la rencontre avec Dieu.
Dans ce texte, David dit : « Voici, oh ! qu’il est agréable et doux pour des frères de demeurer ensemble ! » David le dit en s’exclamant. C’est comme si c’était une découverte qu’il venait de faire. Demeurer signifie habiter. Demeurer vient de demeure c’est-à-dire une maison, un lieu où l’on habite. Au temps de David, chacun habitait chez lui, mais il ya un lieu où tous venaient se rencontrer et c’était la demeure de Dieu, sa maison. Et lorsqu’ils viennent dans la maison de Dieu, ils demeurent ensemble. Ils y venaient non pour se divertir ou par habitude, par tradition, mais pour célébrer le Seigneur, lui offrir des sacrifices, le louer, l’adorer, commémorer ses bienfaits à travers les différentes fêtes en Israël. Ils viennent aussi dans la maison de Dieu pour écouter sa parole. Donc, en Israël on venait au temple essentiellement pour adorer Dieu et écouter sa parole.
Il est vrai que cela leur donnait l’opportunité de cultiver la communion fraternelle, mais ce n’était pas le but pour lequel ils venaient dans le temple. Le but pour lequel ils venaient dans le temple c’était de venir célébrer le Dieu qui les a délivrés de la captivité égyptienne, qui a fait qu’ils soient un peuple mis à part. Le Dieu qui par sa grâce, les a choisis d’entre plusieurs peuples de la terre. Ils venaient au temple pour célébrer celui qui les avait distingués d’entre les peuples. Ils venaient l’adorer, l’apprécier, le féliciter et le vanter, lui rendre des actions de grâce. Ils viennent non seulement offrir à Dieu ce qu’ils ont mais aussi s’offrir eux-mêmes. Parce que Dieu est le centre de leur vie. Après avoir adoré, loué et célébré, ils sont attentifs aux instructions de Dieu parce que l’alliance qu’ils ont avec Dieu, est une relation bilatérale. Dieu n’est pas juste un Dieu caché dans le ciel, il est pour eux un Père avec qui ils ont une relation réelle. Bien qu’il soit invisible, il leur parle et en retour ils lui parlent.
Et David dit que lorsqu’ils font toutes ces choses, il est agréable et doux. Et alors que se passe-t-il ? David dit : « C’est comme l’huile précieuse qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de ses vêtements » (Psaume 133 : 2). Lorsqu’ils sont ensemble et ont mis leurs cœurs à adorer Dieu, à écouter sa parole, quelque chose se fait en ce moment-là. C’est l’huile précieuse ou l’huile parfumée ou encore l’huile consacrée, une huile mise à part qu’on utilisait pour oindre les rois, les sacrificateurs et les prophètes afin de les consacrer à la tache à laquelle Dieu les appelle. Le but de cette huile c’était de consacrer quelqu’un. Pourquoi le consacrer ? Pour qu’il reçoive des capacités surnaturelles de faire ce qu’ils ne pouvaient pas faire naturellement. Lorsque quelqu’un devient roi en Israël, même s’il a huit ans, on lui donne l’huile sacrée qui l’investit des capacités surnaturelles de diriger ; lorsque quelqu’un devient sacrificateur, avant qu’il n’entre en fonction, on lui donne l’huile sacrée qui lui confère des capacités surnaturelles d’exercer le sacerdoce. Et c’est de cette huile-là que David parle.
Il est agréable et doux pour des frères de demeurer ensemble, de venir dans la maison de Dieu, dans sa demeure pour le célébrer et l’adorer, et pour écouter ses instructions. Dans ce contexte,
les cieux s’ouvrent et une onction spéciale descend sur tout un chacun. Et le rôle de cette onction est de vous rendre capable pour les choses pour lesquelles vous n’étiez pas capable. Si par
exemple vous ne saviez pas parler pour convaincre, lorsque vous venez dans la maison de Dieu pour le célébrer, l’adorer et pour écouter ses instructions, dans cette communion d’ensemble, les
cieux s’ouvrent et une huile précieuse descend, et vous recevez en ce moment-là la capacité de parler correctement et de convaincre. Si par exemple vous n’êtes pas intelligent à l’école ou vous
n’avez pas la sagesse de la vie, lorsque l’huile descend, l’onction vous qualifie et vous recevez une dose d’intelligence, et plus les jours passent, les gens qui vous connaissez ont l’impression
que… Ils n’arrivent pas à cerner, mais quelque chose se fait, quelque chose se passe. Il y a en vous une transformation : vous recevez des capacités, votre perspective de la vie, votre
entendement spirituel commencent à changer et vous commencez à réaliser que ces choses qui étaient impossibles hier deviennent possibles. Pourquoi ? Parce qu’il y a une huile sacrée qui descend
sur le corps réuni pour célébrer. Et lorsque l’huile sainte descend, les fardeaux sont ôtés des épaules, le joug est brisé. Le joug est ce morceau de bois ou de fer qu’on attachait au coup d’un
animal pour le forcer à faire certains travaux ; cela limite la liberté de mouvement de l’animal: il ne peut regarder ou aller où il veut parce qu’il est bloqué par le joug. Plusieurs personnes sont comme ce pauvre animal : elles n’ont pas la possibilité de faire ce qu’elles veulent, de vivre comme elles l’entendent parce qu’il
y a comme un joug qui les bloque. Et le rôle de l’huile, c’est de briser le joug. Non ! La bible dit : « L’onction, l’huile ne brisera pas le joug, il le détruira ». Lorsque l’huile descend,
chaque membre du corps en reçoit une portion, et en ce moment-là, le joug est détruit, la servitude est brisée, les malédictions sont écrasées et des fardeaux qui pesaient de dessus les épaules
sont ôtés. L’huile vous donne la liberté.
L'APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL