28 mars 2012
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Elevé dans la maison de Pharaon et héritier présomptif du trône de Pharaon, il avait pu apprécier toute la richesse, la culture et
le luxe de l’Egypte. Quand il refusa de succomber à cette tentation, il fut rejeté par son propre peuple et persécuté par Pharaon, et il dut subir 40 années d’exil, de pauvreté et de solitude. Il
triompha toujours de toutes ces épreuves car il ne permit jamais que l’attrait de la gloire et de la richesse éphémère le rende aveugle à la véritable gloire de Dieu et à la récompense éternelle
offerte par Dieu. Le livre des Hébreux nous dit que Moïse supporta cela car « regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux
fixés sur la rémunération.
C’est par la foi qu’il quitta l’Egypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. » (Hébreux 11:26-27
LSG).
Aujourd’hui, beaucoup de jeunes chrétiens sont aveuglés par les perspectives de réussite et de confort du monde au point de ne pas voir la véritable gloire et la récompense éternelle
d’un réel service chrétien.
Le poids de l’appel
La Bible utilise trois termes très forts au sujet de l’appel de Dieu. Premièrement, c’est un « appel d’en haut » (voir Philippiens 3:14 PDV). Cela nous place à un niveau
différent de tous les autres intérêts et titres de la vie. Dans une vie chrétienne, rien ne peut prendre la priorité sur l’appel de Dieu –ni maison, ni famille ou liens terrestres. « Si
quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères, et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14:26
NEG)
Deuxièmement, l’appel à servir Dieu est une « sainte vocation » (voir 2 Timothée 1:9). C’est quelque chose de sacré, qui doit être jalousement gardé de tout compromis ou
souillure. Cela demande un temps consacré à la prière et au dépouillement spirituel. Son accomplissement demande notre force, notre temps et la consécration et le développement de chaque don et
talent que nous possédons.
Troisièmement, l’appel de Dieu est une « vocation céleste » (voir Hébreux 3:1). La voix qui nous appelle au service de Christ vient du ciel. Que cela vienne comme « une
petite voix calme » ou comme « un bruit de tempête », c’est la voix de Dieu tout-puissant. Sa voix a l’autorité suprême et est digne d’une obéissance inconditionnelle. Quand Paul
entendit l’appel de Dieu, il dit qu’il ne consultai ni la chair ni le sang » (Galates 1:16 LSG). Il n’a pas recherché la confirmation ou l’autorisation des dirigeants religieux de sa nation,
ou même de ceux qui étaient déjà des apôtres de Christ. Il avança seul avec Dieu – pour connaître le but complet de Dieu pour sa vie.
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL