IV- La croix : la solution de Dieu pour vaincre le « moi »
Luc 14 : 27 : « Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple ».
Romains 8 : 3 : « Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force ».
Ni la loi, ni les jeûnes ne peuvent vaincre le « moi ». La chair affaiblit la loi, la loi de Moïse. Moïse a fait 40 jours de jeûne et là, il reçut les tablettes de la loi. Mais les tablettes et la loi, pourtant venues de Dieu, ont été affaiblies par la chair car le peuple s'est mis à adorer un veau d'or, transgressant ainsi la première loi des dix commandements.
Seule la mort anéantit le « moi ». Quelles que soient les condamnations, les décisions d'un juge, elles ne seront applicables que lorsque la personne est vivante. La mort annule la loi et les alliances. C'est ce que la Bible nous explique dans Romains 6 : 1-23 et Romains 7 : 1- 4 et dans 1 Corinthiens 7 : 39 : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur ».
Ces passages contiennent trois paraboles : la loi n'a plus de pouvoir sur celui qui est mort, l'esclave est libéré, affranchi quand il meurt, celui qui est mort est libéré de toute alliance car la mort est ce qui met fin àtoute alliance. Cette dernière parabole signifie que toute alliance contractée par vos ancêtres, grands-parents ou parents n'a plus d'effet sur vous lorsque vous mourrez, sans que vous n'ayez besoin d'une prière spéciale. Cessons d'idéaliser la délivrance ! Elle n'est pas une chose impossible comme certains le croient et passent par de perpétuelles séances de délivrances. L'onction peut faire chasser un démon au nom de Jésus mais si la personne n'est pas morte en Christ, l'esprit mauvais peut revenir. La véritable délivrance doit amener le chrétien à comprendre qu'il doit mourir en Christ pour que sa délivrance devienne permanente.
1- Qu'est-ce que mourir en Christ à la croix ?
2 Corinthiens 5 : 14-17 : « Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui viventne vivent plus pour eux–mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant, nous ne le connaissons plus de cette manière. Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées et voici toutes choses sont devenues nouvelles »(version Louis Segond).
Ce passage nous indique deux implications : Christ est mort pour nous et nous aussi nous sommes morts pour lui. Dieu dit que celui qui dit que Christ est mort doit admettre que lui aussi est mort pour Christ. La mort de Christ sur la croix implique aussi votre propre mort sur la croix. C'est là le nœud de la victoire sur le « moi ». Combien ne sont-ils pas prêts à scander que Jésus est mort pour eux, mais ne s'empressent guère d'ajouter qu'ils sont morts pour Christ ! Celui qui crie haut et fort que Christ est mort pour lui doit accepter de mourir pour Christ.
Que signifie cette mort ?
2- Vivre pour Christ, Christ en vous
2 Corinthiens 5 : 14-15 :« Nous sommes subjugués par l'amour que le Christ nous a témoigné ; il nous étreint, nous presse et nous pousse en avant. La conviction à laquelle nous sommes arrivés et qui nous guide est celle–ci : si un seul homme est mort pour tous, il s'ensuit que tous sont morts. Et pourquoi est-il mort pour tous ? Pour que ceux qui ont été ressuscités à une vie (nouvelle) ne continuent pas à mener, selon leur gré, une petite vie égoïste, mais qu'ils vivent pour celui qui est mort à leur place et qui fut ressuscité pour leur salut » (version parole vivante).
2 Corinthiens 5 : 16 : « Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant, nous ne le connaissons plus de cette manière » (version Louis Segond).
Cette mort implique que vous ne vivez plus pour vous-même mais pour Christ. Ainsi donc, celui qui se dit mort ne vit plus au gré de sa petite vie égoïste, celle centrée sur le « moi ». Il ne faut plus vivre pour satisfaire ses désirs égoïstes mais pour vivre pour Christ. Simon le magicien voulait satisfaire ses désirs égoïstes car il n'était pas mort, de même que Saül, Samson etc. Ces personnes, malgré l'onction divine, cherchaient à vivre pour satisfaire leur petite vie égoïste.
Les versets 15 et 16 nous montrent la deuxième implication de la mort sur la croix avec Christ : vous ne vivez plus pour vous-même et vous ne devez plus connaître Christ de façon superficielle (comme la foule). Celui qui veut poursuivre sa vie égoïste va la perdre. Sachez que vous êtes mort avec Christ et que vous vivez maintenant pour lui et non plus pour vous-même. Celui qui vit, est une personne qui vit pour elle-même, par contre, celui qui est mort, est une personne qui ne vit plus pour elle-même.
Conclusion
Demandons à Dieu de faire de notre vie ce qu'il veut. Parvenir à accepter cela signifie mourir en Christ. C'est tout un état d'esprit et de cœur, c'est une attitude de vie. C'est ainsi que la victoire est assurée. C'est cela le mystère de l'évangile révélé aux disciples de Jésus.
Christ en vous, l'espérance de la gloire. Amen !
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL