7 janvier 2013
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Les ministères de
délivrance se basent sur la supposition qu’en tant que chrétiens, nous n’avons pas encore été délivrés. Nous sommes toujours liés par les péchés, esclaves de nos passions et de nos
anciennes habitudes, victimes d’esprits mauvais qui nous troublent, nous oppressent ou nous possèdent. Puisque l’arrivée de Jesus-Christ dans nos vies n’était pas suffisante pour bannir les
puissances des ténèbres, nous avons besoin de quelqu’un avec un ministère de délivrance qui puisse discerner les mauvais esprits qui nous hantent ou la malédiction générationnelle que nous avons
héritée et nous en libérer.
Il existe plusieurs raisons pourquoi l’église de nos jours est sol fertile pour les ministères de délivrance.
1. Bien des adeptes sont à la recherche d’une solution facile pour leurs difficultés dans la vie.
Ils ne vivent pas une vie chrétienne normale, la vie abondante qu’avait promise Jésus (jean 10 :10), la vie de vainqueur que connaissent ceux qui marchent selon l’esprit de Dieu (Rom
8 :2). Ils sont prêts à accueillir toute personne qui leur promet ce qu’ils n’ont pas encore expérimenté.
2. Il existe chez beaucoup d’adeptes une grosse ignorance des écritures
Bien différents des béréens qui « examinaient chaque jour les écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exactement bien » (actes 17 :10-11), ils n’ont pas la capacité
d’évaluer ce qu’ils entendent et deviennent ainsi proie facile pour des enseignements non bibliques.
3. L’église est imbibée de la culture de tolérance dans laquelle il ne faut dénoncer quelqu’un ou quelque chose comme faux.
Elle devient de plus incapable de distinguer la vérité de l’erreur. Chacun à son avis de ce que la Bible enseigne et toute idée ou interprétation est mise sur le même pied d’égalité.
Une personne dit ceci, une autre dit cela ; et le simple auditeur ne sait pas qui a raison. Finalement, les Ecritures sont-elles privées de leur autorité et Dieu est de ce fait
étouffé.
Parfois nous préférons trouver la cause de nos insuffisances en dehors de nous-mêmes que d’assumer nos propres responsabilités.
4. Les ministères de délivrance fleurissent surtout dans une culture de victimes.
Il est parfois agréable d’être la victime. La victime peut se plaindre de sa situation désespérée. Elle évoque parfois la sympathie d’autres personnes qui peuvent s’identifier avec
elle. En plus, la victime ne se sent pas responsable de sa situation ; elle attendra à ce qu’une tierce personne la délivre. Ainsi préférons-nous trouver la cause de nos insuffisantes en dehors
de nous-mêmes que s’assumer nos propres responsabilités.
C’est dans ce contexte que prolifèrent les ministères de délivrance, cet autre évangile que nous ne trouvons pas sur les pages du Nouveau Testament.
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL
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BATAILLON MARDOCHEE