- JOB 34:29; -1 THESSALONICIENS 5:23; - EZECHIEL 11:19-20
2° Chaque nation a également une âme
L’âme c’est la pensée générale d’une nation, c’est sa volonté, ses sentiments. L’âme d’une nation s’exprime par les éléments ci-après : ses coutumes et traditions,
sa culture, sa musique (la musique païenne n’est pas mauvaise en elle-même, elle est l’expression de l’âme d’un peuple), son art… Tout comme l’âme d’un homme peut être blessée, l’âme d’une nation
peut aussi être blessée. De la même manière que l’âme d’un homme peut être curée, guérie, restaurée, l’âme d’une nation peut être curée, guérie, restaurée. Il y a des nations qui ont besoin de la
guérison et de la restauration de leur âme. C’est aussi de la responsabilité de l’Eglise de se lever et de prier pour que l’âme de la nation soit curée, guérie, restaurée, que la haine, la
rancune et l’amertume sortent des cœurs. Cela est important dans le cadre du jubilé d’une nation.
3° Chaque nation a un corps
Le corps d’une nation c’est sa nature, son sol, son sous-sol, sa flore, sa faune, ses infrastructures (les routes, les rails, ses aéroports, ses ports, ses
usines…). De la même manière que le corps d’un homme peut être malade, paralysé, le corps d’une nation peut être malade, paralysé, et Dieu peut le guérir, le restaurer, le réparer. Dieu peut
réparer ce qui est détruit, il peut appeler du néant à l’existence les infrastructures qui n’existaient pas, il peut guérir ce qui est malade. La bible déclare : « Si mon peuple sur qui mon nom est invoqué s’humilie, prie, cherche ma face et abandonne ses mauvaises voies, je
l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7 : 14). La perspective de Dieu est importante. Il faut
que l’Eglise s’aligne à la perspective de Dieu selon l’échelle de valeur ci-après : esprit, âme et corps. Elle doit commencer par traiter l’esprit puis l’âme et enfin l’esprit. Si l’âme d’un
peuple n’est pas restaurée, tous les efforts fournis pour développer le pays risquent d’être annulés par les agissements de la population. C’est pourquoi il est important que l’Etat s’occupe du
corps de la nation et l’Eglise, de l’esprit et de l’âme. D’abord l’esprit puis l’âme et enfin le corps. L’échelle de valeur de Dieu c’est : esprit, âme, corps. Pour l’homme, c’est le contraire.
L’homme, en effet, met beaucoup de moyens pour le corps, un peu seulement pour l’âme et rien du tout pour l’esprit. L’Eglise doit plus focaliser ses prières sur l’esprit et l’âme de la nation,
poser des fondements spirituels sur lesquels bâtir la nation avant de s’occuper de l’âme (l’éducation) et du corps de la nation.
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL