7 juin 2012
4
07
/06
/juin
/2012
15:31
Les domaines où nous n'avons pas à juger.
Je voudrais maintenant passer en revue quelques domaines dans lesquels nous ne sommes pas appelés à juger. Nous pourrions faire une liste sans fin, mais en voici
quelques-uns.
1 - Nous ne sommes pas responsables de porter un jugement final sur le caractère d'une personne, pas même le nôtre. Comme nous l'avons déjà vu, c'est la responsabilité de Dieu
seul.
2 - En tant qu'individus, nous ne sommes pas responsables de juger nos compagnons dans la foi. S'il nous sommes appelés à juger un autre croyant, ce sera alors collectivement, en tant
qu'Eglise et non en tant qu'individus. A moins que sa conduite ne porte atteinte à ma conduite (et dans ce cas, il faut confronter la personne en privé d'abord), je n'ai pas à juger un autre
croyant. C'est en dehors de ma juridiction.
3 - Nous ne sommes pas responsables de juger les enfants des autres. Bien qu'il soit tentant de le faire, les familles des autres ne sont pas sous notre juridiction, sauf si leur
conduite nous porte atteinte personnellement. La plupart des personnes que j'ai vu juger les enfants des autres feraient mieux de corriger les leurs.
4 - Nous ne sommes pas responsables de juger d'autres groupes chrétiens. Au temps du Nouveau Testament, ce problème n'existait pas car il n'y avait pas d'autres groupes chrétiens,
contrairement à la multitude de dénominations que nous avons aujourd'hui. Mais, à moins que de réels problèmes existent avec les membres d'une autre Eglise, notre responsabilité n'est pas de
juger. Si nous sommes convaincus qu'un problème précis doit être solutionné, nous devons aller voir notre pasteur qui lui, ira alors voir le leur.
Cinq conditions pour un jugement approprié.
Lorsqu'il nous appartient effectivement de juger, comment devons-nous le faire? La plupart des jugements chrétiens que j'ai observés, transgressent les règles données dans les
Ecritures. Je crois qu'il y a cinq conditions pour un jugement approprié:
1 - Jugez selon un juste jugement. Jésus dit cela dans Jean 7:24: ne soyez jamais injuste dans votre jugement, car vous aurez à rendre des comptes à Dieu pour chaque matière que vous
jugez.
2 - Jugez sur la base de faits établis. Je suis frappé par le fait que lorsque le Seigneur dit à Abraham, en Genèse 18, qu’il était en chemin pour inspecter Sodome et Gomorrhe, il ne
s'était pas contenté d'accepter les tristes comptes-rendus (provenant sans doute d'anges), sans aller voir lui-même la situation. Le Seigneur n'a pas voulu juger sans aller voir lui-même! Comment
oserions-nous le faire si Dieu ne le fait pas?
3 - L'accusé doit avoir l'occasion de se confronter à ceux qui l'accusent. Dans Jean 7:51, les membres du Sanhédrin, le conseil juridique des Juifs, discutaient des mauvais rapports
qu'on leur avait faits sur Jésus et exagéraient même les données. Nicodème, un honnête homme, s'exprima alors ainsi: "Notre loi juge-t-elle un homme avant qu'on l'ait entendu et qu'on sache ce
qu'il a fait?". Il n'est pas scripturaire de juger quelqu'un avant de l'avoir laissé se défendre lui-même en personne.
4 - Il doit toujours y avoir au moins deux témoins fiables, pour tout méfait. Deutéronome 19:15 dit: "Un seul témoin ne suffira pas contre un homme pour constater une faute... ; un
fait ne pourra s'établir que sur la déposition de deux ou de trois témoins". Nous ne devons jamais condamner quelqu'un sur le témoignage d'une seule personne. Le minimum est de deux, le
témoignage de trois serait préférable.
5 - Les témoins ont à rendre compte de leur témoignage. Dans la Bible, le commandement contre le faux témoignage se trouve juste à côté de ceux contre le meurtre, le vol et
l'adultère. Pourtant, je dois dire que des multitudes de chrétiens portent de faux témoignages contre leurs frères et sœurs dans la foi, sans le moindre sentiment de culpabilité. Dieu les met
dans la même catégorie que les meurtriers, les adultères et les voleurs.
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL