8 juin 2012
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Dans l'Ancien Testament, lorsqu'un criminel était mis à mort, la loi dictait que les premiers à exécuter la sentence devaient être ceux qui avaient témoigné contre lui. Quelle en
était la raison? Si nous racontons des histoires sur quelqu'un et que cela entraîne des problèmes, nous devons assumer ce que nous avons affirmé; nous ne pouvons pas accuser quelqu'un et ensuite
dire: "Ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire".
De plus, d'après la loi de l'Ancien Testament, si un homme était coupable d'avoir porté un faux témoignage contre quelqu'un afin de le faire traduire en justice pour un crime
particulier, le faux témoin lui-même recevait le châtiment du crime, c'est à dire la mort dans certains cas. Voilà qui ferait hésiter à porter un faux témoignage, non? Bien que les châtiments de
Dieu aient changé un tant soit peu depuis les jours de l'Ancien Testament, sa haine du faux témoignage n'a pas changé.
Voilà donc les cinq conditions de base pour un jugement approprié: 1 - Cela doit être un juste jugement. 2 - Le jugement doit être basé sur des faits établis. 3 - L'accusé a le droit
d'être confronté en personne à ceux qui l'accusent. 4 - Le jugement doit se faire sur la base d'au moins deux témoins fiables, trois de préférence. 5 - Les témoins doivent rendre compte de leur
témoignage et si leur témoignage est faux, ils méritent le châtiment qui serait tombé sur l'accusé dans le cas contraire.
Assis dans le siège du juge.
Il y a une dernière question. Si nous jugeons alors que nous ne sommes pas autorisés à juger, que sommes-nous alors? Dans 1 Pierre 4:15, il est dit: "Que nul de vous ne souffre comme
meurtrier, comme voleur, comme malfaiteur ou comme se mêlant des affaires d'autrui". Que faisons-nous tandis que nous jugeons alors que nous ne sommes pas autorisés à le faire? Si nous nous
mêlons des affaires d'autrui, nous sommes assimilés au meurtre, au voleur et au malfaiteur. Le mot utilisé en grec désigne quelqu'un qui s'est établi responsable de choses qui ne le regardent
pas. Nous ne devons pas agir en superviseurs de choses ne nous concernant pas.
Dans Jacques 4:11-12, nous trouvons un avertissement qui est la clé de notre attitude envers le jugement. Il ne nous est pas permis de dire du mal des autres - même si c'est
vrai.
"Ne médisez pas les uns des autres, frères. Celui qui médit d'un frère ou qui juge son frère, médit de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'en es pas l'observateur,
mais le juge. Un seul est législateur et juge, celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain?"
Si nous disons du mal de notre frère, nous faisons fi de la loi, car la loi nous interdit de le faire. Nous jugeons aussi la loi car nous nous plaçons au-dessus d'elle. En fait, nous
nous faisons juge et nous nous plaçons au-dessus de Dieu.
Dans un tribunal séculier, tout tourne autour d'un siège: celui du juge. Quand le juge entre dans la pièce, tout le monde doit se lever, démontrant ainsi du respect pour sa position.
Normalement, il y a une sorte de barrière devant lui dans la pièce, empêchant les gens de l'approcher directement.
Supposez maintenant que je suis assis dans un tribunal mais le juge n'est pas encore entré. Son siège est libre, la salle est silencieuse et solennelle. Soudain, je me lève, me fraye
un chemin devant le garde et de façon présomptueuse, m'assieds dans le fauteuil du juge. C'est exactement ce que nous faisons lorsque nous jugeons des affaires que Dieu ne nous a pas données à
juger. Nous n'oserions jamais faire une chose pareille dans un tribunal séculier. A combien plus forte raison devrions-nous craindre d'usurper le siège du tribunal de Dieu!
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL