
Si un conducteur charnel vous a blessé, comment apprendre à refaire confiance ?
Si vous avez été blessé par un conducteur charnel, la solution du Seigneur pour vous n’est jamais que vous vous isoliez de la communion, fraternelle. Le Seigneur veut que vous puissiez réintégrer votre assemblée ou votre groupe. Il veut vous apprendre à faire de nouveau confiance à vos conducteurs, mais avec prudence ! Voici quelques conseils pratiques qui pourront vous aider à cet égard :
- Notre confiance n’est jamais d’abord dans des hommes, mais en Dieu. Toutefois, nous pouvons faire confiance, avec prudence, à des hommes qui sont réellement des anciens selon le cœur de Dieu. Nous devons aussi nous rappeler que même ceux à qui nous avons toujours fait confiance jusqu’ici peuvent un jour nous blesser. Tant que notre perfection spirituelle n’est pas complètement manifestée, nous restons, dans notre vie pratique, des hommes en qui la chair peut encore se manifester. Nous ne devons être ni naïfs ni aveugles, mais réalistes, indulgents et compatissants.
- Nous devons nous-mêmes veiller à produire le fruit de l’esprit. Si nous réagissons charnellement au comportement charnel d’un ancien, cela ne fera qu’augmenter le problème ! La croix doit pénétrer profondément en nous, pour que nous ne nous préoccupions plus d’abord de nos intérêts personnels, mais que nous nous soucions en priorité des intérêts des autres. Et, en particulier, des intérêts de l’ancien qui nous a offensé ! Si nous cherchons sincèrement à lui faire du bien, comme le Seigneur nous le montrera, cela ne pourra que contribuer à la solution spirituelle du problème.
- Nous devons apprendre à ne pas nous isoler quand nous avons été blessés. Mais nous devons apprendre à communiquer avec calme et clarté avec les anciens qui nous ont blessés, afin de tenter de leur ouvrir les yeux sur la situation réelle. Nous devons apprendre à parler ouvertement, s’il est possible, des problèmes que nous percevons, sans craindre les réactions des autres. Nous ne devons pas chercher à éviter systématiquement les conflits, ni provoquer inutilement des conflits. Mais certains conflits seront inévitables, si nous aimons la Vérité et si nous voulons être honnêtes.
- Nous devons pardonner immédiatement, et de tout notre cœur, aux anciens qui nous ont offensés et blessés. Mais le fait de pardonner ne signifie pas nécessairement que l’on puisse aussitôt refaire confiance à ceux qui n’ont pas encore changé de comportement ! Nous devons être très prudents avant d’accorder à nouveau notre confiance. Nous devons donner du temps à ces anciens pour qu’ils se repentent, et prier pour eux. Mais il serait stupide d’accorder à nouveau entièrement notre confiance à des anciens qui n’en sont pas dignes, ou qui nous blessent et nous rejettent constamment. Nous ne pouvons pas rechercher le conseil des insensés ! Le Seigneur pourra même finir par nous dire de partir à la recherche d’un groupe ou d’une assemblée dont les anciens correspondent aux critères divins. En revanche, si nous percevons du progrès dans nos relations avec les anciens qui nous ont offensés, nous pouvons progressivement recommencer à leur faire confiance, tout en restant sur nos gardes. Nous ne pouvons faire réellement confiance qu’à ceux dont nous avons pu éprouver la fidélité et le fruit de l’esprit.
- Si nous voulons voir ce que Dieu peut faire dans la vie d’un ancien selon Son cœur, pourquoi ne pas nous mettre nous-mêmes sur les rangs, et dire carrément au Seigneur : “Seigneur, tu cherches des ouvriers dans Ta moisson ! J’aspire à un ministère d’ancien ! Me voici pour te servir ! Fais de moi un serviteur fidèle !”
Nous comprendrons alors combien la grâce de Dieu est grande à notre égard, et nous serons
sans doute mieux disposés à faire grâce nous-mêmes à ceux qui nous ont blessés !
Que Dieu vous benisse tous à assimiler cet enseignement si précieux !
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL