30 novembre 2011
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Apocalypse 21 :21 ; Esaïe 60 : 18 ; Psaume 87
Sion est le pays de la promesse faite par Dieu à Abraham qui est mort dans la soif, l’attente de cette cité dont Dieu, lui-même est l’architecte et le constructeur, la cité du Dieu
vivant, l’assemblée des premiers-nés. Sion n’est pas une cité géographiquement localisable, palpable physiquement, mais une entité spirituelle composée de tous ceux qui sont morts dans la foi. La
bible dit également que le sang de l’aspersion, le médiateur de la nouvelle alliance, le Dieu juge de tous ainsi que des myriades d’anges qui composent les chœurs, font partie de
Sion.
C’est cette ville que l’apôtre Jean avait vue. De cette ville, il dit : « Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle. La place de la ville était d’or
pur, comme du verre transparent… La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau ». L’apôtre dit : « J’ai vu
descendre du ciel… » C’est dire que la cité était au ciel et elle est en train de descendre. Cela se passe après l’enlèvement de l’Eglise. En effet, lorsque l’Eglise sera enlevée, elle ira au
ciel pour les noces de l’Agneau, et ensemble elle reviendra avec l’Agneau et les saints de tous les âges, tous ceux-là qui sont morts dans la foi. C’est là où l’apôtre Pierre dit : «
Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle…
». C’est cela Sion, la nouvelle Jérusalem.
Au-delà de cette vie sur terre, il ya une vie meilleure. Notre espérance ne s’arrête pas aux choses de la terre. Notre espérance est qu’au-delà cette vie sur terre, nous avons la
promesse de constituer cette nouvelle cité, d’entrer dans la nouvelle Jérusalem.
Le Psaume 87 dit de cette ville qu’elle est fondée sur des montagnes saintes c’est-à-dire mises à part. Les fondements sont les grands principes sur lesquels nous bâtissons notre vie.
C’est dire que le peuple qui constitue Sion a ses fondements à part. Il n’a pas la tradition, les coutumes et la culture des autres peuples. Il n’est pas régi par les idées maîtresses qui
dirigent toutes les autres nations. C’est un peuple mis à part. Jésus dit de lui : « Vous êtes dans le monde mais vous n’êtes pas du monde ».
Dans ce cantique composé par les fils de Koré, il est dit : « L’Eternel aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob ». Dans Jacob il y a les douze tribus qui
constituent les demeures de Jacob. Dans une demeure on peut trouver un lit, des chaises, quelque chose où s’assoupir, se reposer. Ce qui n’est pas le cas pour une porte. Mais Dieu préfère les
portes de Sion au lieu de demeures somptueuses de Juda.
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL