21 mars 2012
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Nous approchions de la Pâque et ma méditation se portait sur la crucifixion. Je voyais mentalement les trois croix sur la colline.
La croix centrale était plus élevée que les deux autres.
"Pour qui est élevée la croix centrale?" me demanda le Saint Esprit. Mais il me mit en garde: "Sois prudent dans ta réponse!"
Je réfléchis un certain temps, puis je répondis "La croix centrale était pour Barabbas, mais au dernier moment Jésus a pris sa place."
"Alors, Jésus a pris la place de Barabbas" continua le Saint-Esprit. "Mais n'as-tu pas dit que Jésus avait pris ta place?"
"Oui. C'est ce que j'ai dit" répondis-je.
"Alors tu dois être ce Barabbas!"
Je réalisai alors de manière très claire que j'étais le criminel pour qui l'on avait préparé la croix. Elle était à ma mesure, faite pour moi. C'est là que j'aurais dû
être.
Je fus contraint de m'identifier à l'affirmation de Paul sur lui-même en Ro. 7:18: "Je le sais: ce qui est bon n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair." Chaque domaine de ma
personnalité était sujette à la corruption du péché. Je vis qu'il n'y avait en moi rien de pur, rien de bon, rien qui ne mérite la faveur de Dieu.
Alors comment répondre au Seigneur?
En Ro.6:6-13 Paul établit quatre étapes successives dans ce but.
Verset 6: je dois d'abord comprendre que ma nature pécheresse a été mise à la croix lorsque Jésus est mort sur la croix. C'est la première étape essentielle de laquelle découle la
suite.
Verset 11: Je dois considérer et reconnaître que mon être entier est mort, tout comme Jésus est mort à la croix.
Verset 12: Sur cette base, je dois, de toute ma volonté, refuser au péché le pouvoir de me dominer.
Verset 13: Je dois me présenter devant Dieu, comme un être ressuscité d'entre les morts, et je dois offrir mon corps, chaque membre, en instrument -littéralement "en arme"- de
justice. L'emploi du mot "arme" me montre à quel point il s'agit d'un combat, et qu'il me faudra affronter l'opposition de Satan.
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL