5 mars 2013
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D’autres instructions à propos de la dîme sous la loi mosaïque sont données dans Deutéronome 12:5-14; 14:22-29; 26:12-15. Une analyse en détail de toutes ces instructions dépasserait
largement le champ de cet article. Il apparaît néanmoins qu’en plus de la dîme donnée régulièrement aux Lévites, une autre dîme était donnée tous les trois ans. Elle servait non seulement aux
Lévites mais aussi à tous les pauvres et les nécessiteux. Il a été estimé d’une façon ou d’une autre, que l’Israélite moyen sous la loi, retournait à peu près vingt-cinq pour cent de son revenu à
Dieu. Il y a un point sur lequel ces textes sont spécifiques: un Israélite ne pouvait pas donner sa dîme comme il l’entendait. Il lui était demandé de donner ces dîmes à un endroit et un moment
précis, et à des gens que Dieu avait désignés.
Cette brève analyse de la dîme, permet de dégager deux points: Premièrement, la dîme était un moyen pour les croyants de reconnaître le sacrificateur qui était à leur service.
Deuxièmement, ils donnaient directement leur dîme au sacrificateur. En plus, sous l’économie de la loi mosaïque, la richesse des sacrificateurs était en rapport direct avec celle du peuple. Plus
les sacrificateurs excellaient dans la bénédiction et dans l’enseignement du peuple, plus le peuple prospérait. En retour, plus le peuple prospérait, plus important était le montant de la dîme
donnée au sacrificateur.
Quand les Juifs sont revenus de Babylone, et après la réinstitution de l’adoration dans le temple, le procédé de la dîme recommença. Toutes les personnes s’engagèrent à apporter
elles-mêmes leur dîme aux Lévites. Et les Lévites, à leur tour, apportaient la dîme de leur dîme dans le temple « dans les chambres de la maison de Dieu ». (Voir Néhémie 10: 37-38). Plus tard, le
peuple renia son engagement. Privés de leur dîme, les Lévites désertèrent le temple, et retournèrent travailler dans leurs propres champs pour subvenir à leurs besoins. La conséquence de cela,
c’est que la maison de Dieu était restée vide et que les services avaient été abandonnés. (voir Néhémie 13: 10-11)
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL