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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 15:34

Dieu a créé l'homme à son image. Or, Dieu est esprit, donc l'homme aussi est avant tout esprit. Cet esprit est enveloppé dans un corps physique. L'essence de l'homme n'est donc pas son corps physique (perception à travers ses cinq sens), mais plutôt l'esprit que Dieu a mis en lui. L'esprit qui est en nous est divin et la Bible affirme que nous sommes des dieux (Psaumes 82 : 6 et Jean 10 : 34).

 

L'homme court après la satisfaction de ses besoins mais, après avoir obtenu des réponses favorables, il reste sur sa faim … En réalité, cette faim  est la  recherche de la Gloire de Dieu qui est également la plénitude de la manifestation de Dieu.

 

Comment être comblé à tous égards ?Jean 6 : 34-35 : en croyant en Jésus le vrai pain de vie ! Jean 11 : 40 : pour voir la Gloire de Dieu, il faut croire. L'homme ne peut atteindre la dimension de Jéhovah Jireh qu'avec la foi qui donne accès à la Gloire.

 

Matthieu 17 : 20 : la foi peut faire déplacer une montagne. Avec la foi, rien ne nous serait impossible. Le mot « rien » montre en fait que pour nous, il n'existe aucune limite.

 

Matthieu 21 : 21 : Tout ce que vous demanderez avec foi, vous l'aurez. Le mot « tout » montre une fois de plus qu'il n'y a pas de limite. Pourquoi alors ne parvenons-nous pas à tout obtenir en Jésus ? C'est une question de foi, tout simplement. Comment cette foi fonctionne-t-elle alors ? Qu'est-ce que la foi ? Ou qu'est-ce que CROIRE ?

 

Hébreux 11 : 1nous enseigne que : la foi est une ferme  assurance des choses qu'on espère et une démonstration de celles qu'on ne voit pas. Telles sont les cinq étapes de la foi dont nous allons parler tout au long de cet enseignement.  

 

 

1- Ce qui est Visible est né de l'Invisible (les choses qu'on ne voit pas) :

 

Hébreux 11 : 3 : Ce passage nous fait comprendre que tout ce que nous voyons de manière physique a été initié dans le monde invisible. Déplacer une montagne par la foi commence dans le monde invisible avant sa matérialisation dans le monde physique. Devrions-nous être étonnés de voir, par exemple, une bombe atomique faire disparaître une montagne dont on a demandé le déplacement dans la prière ? Non, c'est possible par la foi. Le « comment cela va se faire ? » importe peu. Lorsqu'on s'interroge sur la question, on manque de foi, justement. Sachons seulement que les circonstances vont se mettre en place pour que la montagne se déplace effectivement.

 

Si tout ce qui existe vient de l'invisible, la Bible nous révèle dans Jean 1 : 1-3 que l'origine de toute chose, c'est la parole. La parole dont il est question ici n'est pas le verbe en tant que tel, mais c'est quelque chose de plus fort que cela : la pensée.

 

Oui, la pensée est une parole  qui se fait clairement entendre dans le monde invisible. La pensée n'est pas une idée fugace qui nous traverse ; c'est une idée que nous mûrissons et entretenons et dont nous attendons des effets. Ce que Dieu exauce, ce ne sont pas nos paroles, mais nos pensées. Ecclésiaste 10 : 20 : ce passage montre clairement que la pensée est une parole, elle a une voix et cette voix résonne dans le monde invisible.

 

Ce que Dieu exauce, ce sont nos pensées dominantes. Attardons-nous quelque peu sur l'exemple de Pierre. Il a d'abord marché sur l'eau parce que dans sa pensée, il a cru en la parole de Jésus qui lui a dit « viens ». Il a focalisé ses pensées sur l'objectif qu'il devait atteindre : rejoindre Jésus. Mais lorsque le vent a soufflé, Pierre n'a pas prononcé une seule parole, mais tout s'est joué au niveau de sa pensée. Ses pensées de confiance en la parole de Jésus, initialement focalisées sur la réalisation de son objectif, se sont changées, à la vue du vent, en peur de se noyer et il a coulé !

 

N'est-il pas écrit dans Job 3 : 25 que « ce que je crains, c'est ce qui m'arrive. Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint » ? Lorsqu'il y a contradiction entre la parole et la pensée, cela provoque la cacophonie dans le monde invisible et le négatif qui domine dans la pensée prend le dessus. Au lieu d'être exaucé comme on le dit avec le verbe, on reçoit une réponse contraire. « Que celui qui doute ne s'imagine pas qu'il obtiendra la moindre chose du Seigneur » (Jacques 1 : 6-7).

 

La Bible nous en donne une autre illustration dans Matthieu 5 : 28 : « Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur ». Dieu nous montre qu'il considère que l'acte est déjà consommé rien que parce qu'il a déjà eu lieu en pensée ! C'est une démonstration que tout se passe d'abord dans l'invisible avant la matérialisation dans le monde physique.

 

Lorsque nous prions, nous devons penser et croire qu'effectivement nous avons reçu ce que nous demandons. Marc 11 : 23-24.


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 08:22

Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d'un caractère difficile. Car c'est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. 1 Pierre 2:18

Avant d'être aujourd'hui à la tête d'une œuvre et aussi à la tête de ma propre entreprise, le Seigneur m'avait amené à travailler pour d'autres œuvres et aussi pour certaines entreprises. Ce qui m'a permis d'être à plusieurs reprises sous l'autorité de divers maîtres; des maîtres dont certains étaient gentilles, d'autres méchants, d'autres mauvais, d'autres jaloux et même d'autres menteurs etc…
J'avoue qu'au début, je n'étais pas tout le temps soumis ou correct. J'avais même horreur qu'on hausse le ton sur moi ou qu'on me dicte des actions.
C'était normal, car je n'avais pas encore compris l'importance que notre Dieu accordait aux maîtres. Oui nos maîtres, des personnes que nous servons en tant qu'employé, serviteur, servante, subordonné, assistant ou élève ; ou des personnes que nous aidons dans une œuvre ou une vision en tant que membre, collaborateur ou fidèle.
J'avais compris après quelques années de travail qu'il fallait adopter une tout autre attitude envers ceux que notre Dieu appelle : VOS MAITRES.
Le Seigneur nous demande de leur être soumis en toute crainte, non seulement à ceux qui sont doux, mais aussi à ceux qui sont d'un caractère difficile. 1 Pierre 2:18 . Peu importe qu'ils soient chrétiens ou non.
La soumission implique le respect, la considération, l'obéissance et l'humilité.

Notre Dieu ne s'arrête pas là. IL recommande en  Ephésiens 6:5-8: Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes, sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien.
Ah, quand j'ai compris ces choses, j'ai appris à savoir m'humilier face à un maître quelque soit son caractère, même si cela n'était pas toujours facile. J'ai appris à même prier pour eux et surtout à ne point les affronter quelques soit ce qui se passait. J'ai appris à ne plus jamais lever le ton sur un maître, ni à le calomnier en aucune occasion, quelque soit ce qu'il fera de bien ou de mal. J'ai appris en gros que je devais considérer mon pasteur, mon responsable, mon directeur, mon employeur, mon père, mon supérieur, mon professeur, mon enseignant, mon guide comme le Seigneur Lui-même. Peu importe son âge, peu importe son niveau, ni son caractère ; je me devais de le traiter comme si je servais Le Seigneur. 

J'ai compris aussi que c'était une attitude remplie d'humilité et qui rendait un serviteur non seulement agréable à son maître dans la chair, mais aussi agréable à Dieu. Une attitude qui conduit à l'élévation, à la bénédiction et aussi à la sagesse car c'est dans l'humilité que nous apprenons assez de choses avec Dieu.

Plusieurs prient pour l'humilité, mais rares sont ceux qui acceptent d'être sous une autorité, qui acceptent qu'on lève le ton sur eux, qui acceptent qu'on les traite avec mépris ou avec moins de considération. Mais, si on ne nous traite pas ainsi, comment arriverons-nous à atteindre un niveau important d'humilité ? La Bible ne dit-elle pas : Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé. Matthieu 23:12. Pour aussi dire que : Quiconque ne supportera pas d'être abaissé ou humilié, ne pourra pas être élevé.

Si nous n'arrivons pas à obéir aux petits maîtres que nous avons dans la chair, comment arriverons-nous à être obéissants envers le Grand Maître : Jésus Christ, notre Seigneur ?
Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Matthieu 25:21

L'obéissance vaut mieux que les sacrifices. L'humilité précède la gloire. Alors obéissons à nos maîtres selon qu'il soit convenable à Dieu !


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 15:18

La dépression est un sujet d'actualité qui doit normalement intéresser nos prédicateurs. Elle fait beaucoup de ravage dans la vie de plusieurs et ronge le cœur d'un grand nombre de personnes, que ce soit dans le monde, qu'aussi bien parmi les chrétiens.
Plusieurs personnes dépriment réellement. Elles ont l'air d'aller bien quand on les voit, mais nous ne pouvons deviner le rude combat qu'elles mènent dans leur cœur. La dépression rime toujours avec le désespoir, la souffrance, la douleur, le chagrin, la haine, le doute, le rejet, l'angoisse, le découragement et parfois même la mort.

LES CAUSES DE LA DÉPRESSION ?

Plusieurs dépriment pour des raisons qui varient selon les cas:

- On peut déprimer lorsqu'on subit un grand échec. Nous n'arrivons pas tous à supporter les échecs avec la même force. Certains, plus fragiles, ont toujours du mal à remonter la pente quand ils échouent. Ils peuvent alors déprimer et traîner la douleur pendant longtemps avant de se remettre. Après une rupture ou un divorce, un homme ou une femme peut déprimer. Après un échec à un examen ou un projet important, d'autres sombrent dans la dépression.

- On peut déprimer lorsqu'un exaucement tarde et que nous ne croyons pas qu'un jour cela pourra arriver. Une femme qui attend un enfant, un homme qui espère une bonne situation sociale mais rien ne change jusqu'à présent malgré tous les efforts qu'il aurait faits et qui en plus vit une vie où rien ne marche, une femme qui désire ardemment se marier pendant qu'elle n'a pas encore de fiancé et que l'âge est vraiment avancé, etc…

- On peut déprimer lorsqu'on se sent rejeté ou qu'on ne se sent pas aimé. Ce cas est aussi assez fréquent. Un enfant qui déprime parce qu'il ne se sent pas aimé par ses parents. Une femme au foyer qui déprime parce qu'elle ne se sent pas aimée par son mari. Une personne qui se sent rejetée de tous, qui ne pense pas qu'elle puisse avoir de la valeur aux yeux des autres.

- On peut déprimer lorsqu'on nous accuse injustement. On peut déprimer lorsqu'on perd quelqu'un qu'on aime ou quelque chose de très important pour nous. On peut aussi déprimer quand nous sommes malades et que nous ne croyons pas du tout à notre guérison. On peut encore déprimer quand nous sommes complexés par notre physique ou par autre chose.

LES CONSÉQUENCES DE LA DÉPRESSION

La conséquence la plus fréquente est le suicide. Certains n'arrivent pas à supporter de déprimer. Ils préfèrent mettre fin à leur souffrance en se suicidant. Je pense qu'ils ont simplement ouvert une grande porte à une souffrance éternelle en enfer.
Mais, d'autres n'ayant pas assez de force pour se donner la mort, préfèrent souffrir tranquillement en acceptant leur sort. Mais généralement, ils sont amères avec tous, aigris des fois, malheureux et abattus. La dépression peut les conduire à tout lâcher et à accepter de subir la souffrance.


A VOUS QUI DÉPRIMEZ

Dieu vous aime. Il connait votre situation mieux que vous-mêmes. Il sait que vous souffrez et Il est prêt à vous aider. Mais ce qu'Il espère de vous, c'est que vous puissiez Lui faire confiance en gardant une totale espérance en Lui pour toute chose. Si tout le monde vous hait, Lui vous aime trop pour vous laisser dans cet état. Il est votre Père et a la solution à tous vos problèmes. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. 2 Corinthiens 6:18.
Arrêtez de souffrir. Arrêtez de déprimez et confiez votre sort à l'Éternel des armées avec confiance et assurance. Sa puissance est efficace dans la vie de ceux qui espèrent en Lui et qui ne doute pas du fait qu'Il soit le Dieu de la possibilité, car à Lui tout est possible. Si le monde vous condamne à la souffrance, Dieu Lui a d'autres projets merveilleux pour vous. Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Jérémie 29:11.
Il veut vous consoler, ouvrez-Lui votre cœur. Il a compassion de ceux qui souffrent et Il rendra toujours justice à ceux qu'on traite injustement. Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. 2 Corinthiens 1:5
Arrêtez de déprimer et confiez votre sort à Christ. Parlez-Lui de ce qui vous fait souffrir. Rapprochez-vous de Lui avec espérance et confiance, et laissez-Le faire le combat à votre place.

Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point. Esaïe 49:15

Il y a toujours de l'espoir. Dans quelques temps, ta situation changera positivement car rien n'est définitif ici-bas. Dieu le fera aussi pour toi. Il essuiera tes larmes car Il a déjà payé le prix pour que tu sois sauvé et que tu puisses vivre dans la paix et la joie.

Arrête de déprimer, essuie tes larmes et saute de joie car l'Éternel des armées se penche sur ton cas !


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 12:41

Nous avons tous été un jour aidés, soutenus, sauvés, dépannés ou encadrés par quelqu'un. Par une personne qui nous a régulièrement donné de l'argent quand nous en avions besoin ; une personne qui nous a hébergés chez elle pendant un certain temps de nos vies ; une personne qui a usé de son influence pour nous ouvrir les portes du travail ou pour nous permettre d'acquérir quelque chose ; une personne qui nous a élevés tout en investissant beaucoup de moyens financiers sur nos vies (Par exemple, notre père ou notre mère ou encore un oncle) ; une personne qui nous a sauvés d'un grave danger ou d'une grande ruine.
Cette personne nous a aidés de bon cœur ou par obligation, mais elle nous a fait du bien.
Maintenant, quelle attitude devons-nous avoir envers elle: de la reconnaissance ou de la redevance ?

Pour mieux le savoir, nous allons essayer de définir la redevance et la reconnaissance et ensuite voir ce qui les différencie. 

LA REDEVANCE

Elle vient du mot DEVOIR. Elle définit une contrepartie qu'on paye par obligation pour un service rendu.
On dit de nous que nous sommes redevables à quelqu'un lorsque nous sommes obligés de rendre service à cette personne le jour où elle sollicite notre aide; à cause d'un service qu'elle nous aurait rendu ou continue à nous rendre. C'est en cela qu'on trouve des enfants très redevables à leurs parents de telle sorte qu'ils ne peuvent rien refuser à leur père et leur mère qui auraient beaucoup fait pour eux.

LA RECONNAISSANCE

Être reconnaissant, c'est d'abord éviter d'être ingrat en étant méchant ou négligeant envers une personne qui nous a fait du bien dans le passé.
Contrairement à la REDEVANCE, la reconnaissance n'est pas une obligation mais plutôt un sentiment de bonne conscience envers une personne qui nous a aidés. La reconnaissance a pour base l'amour. Un ami peut être reconnaissant envers un autre ami qui l'a hébergé quand il n'avait où aller. Cet ami peut aussi rendre un service à l'autre sur la base de la reconnaissance et parce qu'il le veut vraiment.

La redevance n'est pas inspirée par l'envie de faire, mais plutôt par l'obligation de faire.

ÊTRE RECONNAISSANT OU ÊTRE REDEVABLE ?

Je sais que plusieurs sont liés par la redevance. Ils ont du mal à refuser un service à une personne qui leur a apporté son aide dans le passé ou qui continue de les aider, de telle sorte que pour certains cas, on peut parler d'une forme d'emprisonnement ou de servitude, car ils se sentent obligés d'aider ou d'obéir à leur bienfaiteur ou leur bienfaitrice.

C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte. Hébreux 12:28

La redevance n'est pas de Dieu. Je parle du fait qu'on se sente redevable à quelqu'un qui nous a aidés. Même avec notre Dieu, nous sommes reconnaissants et non redevables comme le montre Hébreux 12 :28 et presque tout le livre des psaumes où est exprimée la reconnaissance du roi David envers Dieu.
Malgré tous les bienfaits que nous fait ce Dieu, IL ne nous demande pas de Lui être redevables, car IL aime que nous agissions envers Lui librement et surtout parce que nous le voulons vraiment.

Si Dieu ne nous demande pas de lui être redevables, pourquoi nous nous sentons redevables envers ceux qui nous ont aidés ?

Il est convenable d'être reconnaissant mais si notre reconnaissance doit se transformer en redevance, cela peut nous pousser à poser des actes contraires à notre volonté, juste pour faire plaisir ou obéir à une personne et non pas parce que nous le voulons vraiment.
Sachons que notre Seigneur ne prend aucun plaisir à nous voir poser des actes par obligation même envers notre prochain, car l'amour n'inclut en aucun cas l'obligation. La redevance non seulement peut nous pousser à poser des actes non inspirés par l'amour, mais elle peut aussi nous conduire à faire de mauvais choix pour notre vie, parce que ces choix viendraient de notre bienfaiteur et non de la volonté de Dieu.

Des fois, la redevance ne nous permet pas d'être sincères avec ceux qui nous ont aidés. Nous ne voulons pas, mais nous ne pouvons refuser parce qu'il ou elle a trop fait pour nous. Nous le faisons pour ne pas qu'il ou elle dise que nous sommes ingrats. D'autres se laissent marcher dessus parce qu'ils sont redevables à autrui. Certains vont même à laisser autrui décider pour eux à cause de la redevance.

Plusieurs personnes aiment qu'on leur soit redevable. Elles aident non pas pour aider, mais pour avoir après sous leur domination l'autre. Nous pouvons rendre service aux autres, mais après, ne nous attendons pas à ce qu'ils nous rendent la pareille, car personne ne peut rendre à Dieu ce qu'IL nous a donné, l'air que nous respirons et tous les services qu'IL nous a rendus, Dieu le fait par amour et sans rechercher un remboursement de notre part.

Nous sommes reconnaissants envers Dieu, pour le souffle de vie, pour tout ce qu'il fait pour nous, pour le fait qu'on ait à manger et à boire, pour tous ses bienfaits dans nos vies etc …Mais, jamais nous Lui sommes redevables en quoi que ce soit, même si nous Lui devons tout.


Ne soyons redevables à personne, apprenons plutôt à être reconnaissants envers tous ceux qui nous ont fait du bien  et faisons du bien aussi à tous !


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 17:03

 La cinquième pierre : Celle utilisée spirituellement par David
 pour triompher de ses penchants naturels

 

 

 

 

2 Samuel 6 ; 2 Samuel 16 et 2 Samuel 24 : Le cinquième géant vient au devant de David sous différentes facettes et va le pousser à commettre diverses erreurs. Ses penchants naturels constituent ce cinquième géant.

 

Première erreur de David : 2 Samuel 6 ; 1 Chroniques 13 et 1 Chroniques 15 nous relatent la première erreur de David. L'arche, le symbole suprême de la présence de Dieu, était aux mains des Philistins et David a voulu la ramener en Israël. Mais au lieu de consulter Dieu en premier, il va d'abord demander conseil aux hommes  (1 Chroniques 13, 1-2) puis faire venir l'arche sur un char, en violation des prescriptions de Dieu (Deutéronome 10 : 8 ; 1 Chroniques 15 : 2). Avec les secousses, les bœufs qui tiraient le char faillirent faire tomber l'arche. Uza, l'une des personnes qui conduisaient, voulut, de sa main, empêcher l'arche de tomber et Dieu le frappa. Il mourut sur place.

 

 

Deuxième erreur de David : 1 Chroniques 1 : 3 ; 2 Samuel chapitres 11 et 12 : Ces passages nous montrent combien David aimait les femmes. Cette faiblesse aura plus tard des conséquences sur son trône et sur sa famille, surtout lorsqu'il convoita Batschéba, la femme d'Urie. Pour pouvoir la prendre pour femme, il va faire tuer Urie, au grand mécontentement de son Dieu qui va le frapper.

 

 

Troisième erreur de David : 2 Samuel 24, et 1 Chroniques 21 : 1-7 : David a fait le recensement ou le dénombrement des lsraélites, un acte par lequel il voulait évaluer sa puissance militaire, signe inavoué d'orgueil et de manque de confiance en Dieu et que l'Éternel n'a pas apprécié. D'où la punition infligée au roi et à son peuple.

 

Ces trois erreurs de David ont été des obstacles, des géants qui l'ont empêché de voir la gloire de Dieu. À quoi sont dues de telles faiblesses ? La réponse est donnée par 2 Samuel 12 : 9 : David a méprisé la parole de Dieu.

 

En effet, dans les trois cas précédents, il s'agit d'une négligence de la parole et des préceptes de Dieu. Deutéronome 10 : 8 n'indique-t-il pas que seuls les Lévites ont le droit de porter le coffre sacré ? Deutéronome 17 :17 n'interdit-il pas au Roi d'avoir de nombreuses épouses de peur que cela ne le détourne de Dieu ? Le Seigneur n'a-t-il pas averti David au travers de Joab pour lui déconseiller le recensement de ses troupes (1 Chroniques 21 : 3?

 

David était un homme qui aimait la loi de Dieu (Psaumes 119), mais il en a négligé certains aspects et il en a payé le prix fort. Cela nous arrive souvent. Nous entendons la parole mais ne l'acceptons pas toujours. Combien de fois n'avons-nous pas discuté face à certains aspects de la parole qui ne nous conviennent pas ? Combien, face à l'adultère, ne brandissent pas le fait que Salomon a eu plusieurs femmes et pourtant il aimait Dieu ou ne donnent-ils pas l'exemple de bon nombre d'hommes de Dieu qui vivent dans le péché tout en servant Dieu ? Combien, lorsqu'on leur demande d'aimer leurs ennemis, cherchent à se justifier pour montrer le degré de méchanceté de ceux qu'ils refusent d'aimer ? Que de justificatifs ! Que d'excuses !

 

Pour David, son amour des femmes constituait sa faiblesse. Mais, pour nous, il s'agit peut-être de la colère, la paresse, le désordre, le retard, etc. Nos penchants naturels nous empêchent de voir la gloire de Dieu.

 

Nous avons eu du travail, mais n'arrivons pas à jouir du fruit de notre travail comme il se doit parce que nous sommes dépensiers ? Le géant, c'est nous, ce n'est pas notre patron ! Dieu nous appelle à conduire nos enfants vers leur destinée future mais nous n'avons guère de temps à leur consacrer ? Le géant, c'est nous-même parce que nous sommes désordonnés et ne savons pas établir nos priorités ! Et notre foyer, plutôt que d'être un havre de paix, devient un ring de boxe à cause de notre colère, et de notre agressivité ! Le géant, c'est nous-même !

 

Que dit la parole concernant nos faiblesses ? L'humilité dans l'acceptation de la Parole de Dieu est la pierre de David face à lui-même (ses penchants naturels) comme géant. Pour avoir la victoire sur le géant que constituent nos faiblesses, nous devons accepter que la Parole de Dieu nous transforme. Jean 1 :12 : C'est en recevant la Parole de Dieu que l'on devient enfant de Dieu et cette Parole nous sanctifie (Jean 17 : 17).

 

À l'intérieur de Jérusalem, David a obscurci sa destinée à cause de ce qu'il avait cédé à des penchants naturels : Négligence et mépris de la Parole de Dieu dans le transport de l'arche (mort de Uza) ; un homme à femmes (Batschéba), vanité et orgueil (le décompte de ses troupes).

 

Ce que nous sommes au fond de nous-mêmes compromet notre marche vers Jérusalem, notre établissement dans cette cité et notre épanouissement.

 

Nous devons parvenir à triompher de nous-mêmes, à faire mourir notre moi. La Gloire de Dieu doit être manifestée dans tous les domaines de notre vie, mais nous devons le faire, non pas avec des moyens humains (cf. David, Uza et l'arche de l'Eternel : 2 Sam. 6), mais avec les méthodes du Seigneur.


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 00:38

Comment atteindre alors Jérusalem, le but de Dieu ? Avec quels moyens ?

 

Il faut :

 

1)     La Vision :

 

La vision nous est donnée par le Saint Esprit. C'est la vue selon l'Esprit. Être sans vision, c'est n'avoir aucun objectif pour le futur. C'est vivre seulement le quotidien. L'Esprit de Dieu dans nos vies nous donne (Actes 2 : 17-21) des visions, des songes (qui sont des prophéties : ils annoncent les choses à venir, le but de notre vie).
 

La vision nous aide à porter le fardeau de Dieu pour l'humanité, « Que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel » (Matthieu 6 :10), à déterminer notre propre Jérusalem (ville de paix qui portera notre nom, comme Jérusalem qui fut appelée du nom de David qui l'avait conquise – 2 Samuel 5 : 6-10).

 

Dans Marc 6 : 34-44, la Bible relate que les disciples sont venus voir Jésus pour lui dire de renvoyer la foule vers les villes (vers le monde) pour qu'elles puissent s'y nourrir. Jésus s'est opposé à cette idée car, pour le Seigneur, c'était aux disciples de s'occuper de nourrir la population affamée. Or, les disciples n'avaient en tout que cinq pains et deux poissons. Ils les ont présentés à Jésus qui a multiplié ce qu'ils avaient et cela a servi à nourrir plus de 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants !

 

Les organisations philanthropiques sont le plus souvent dirigées par des païens que par des chrétiens. Présentons d'abord et avant tout le peu que nous avons, et notre Dieu se chargera de le multiplier.

 

2)     La Détermination :

 

La détermination, c'est la persévérance, la fidélité et la poursuite vaille que vaille jusqu'à l'accomplissement de nos objectifs dictés par notre vision. Sans détermination, nous sommes des personnes irrésolues et vacillantes, des boiteux. Dieu ne peut compter sur nous.

 

Dans le passage de 2 Sam. 5 : 6-10, il est question d'aveugles (personnes sans vision) et de boiteux (personnes irrésolues, sans détermination). Gardons-nous d'être de ces races-là, car ces personnes ont été interdites d'accès à Jérusalem. Spirituellement, si nous n'avons pas de vision (but, objectif) ou que nous sommes irrésolus (sans détermination), nous ne pouvons accéder à la Cité de la Paix, du Bonheur, de la Justice et de la Joie : Jérusalem.

 

La détermination à atteindre la vision de Dieu a été la pierre utilisée par David pour vaincre les Jébusiens. De même, soyons déterminés à vaincre l'indifférence, nos zones de confort, notre accoutumance à savourer et nous satisfaire de ce que nous avons, tandis qu'autour de nous, il n'y a pas de bonheur, de justice ni de paix.

 

« Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », disons-nous, en récitant le Notre Père. Prenons chacun notre Jérusalem afin que sur la terre, autour de nous, comme dans la Jérusalem céleste, il règne la justice, le bonheur et la paix.


















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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 08:17

Qu'est-ce que Dieu attend de nous ?

 

Regardons autour de nous. Le monde a besoin de toi, de moi. Vivons-nous le Royaume de Dieu ?

 

Les statistiques montrent la misère qu'il y a dans plusieurs contrées de la terre :

 

- Près d'un milliard d'êtres humains vivent avec moins d'un dollar par jour ;

- 448 millions d'enfants souffrent de malnutrition ;

- Le paludisme est une maladie curable, mais toutes les trois secondes, un enfant meurt de cette maladie quelque part dans le monde et, chaque jour, trente mille enfants meurent de maladies que l'on peut éviter ;

- 150 millions d'enfants de moins de cinq ans souffrent des méfaits de la malnutrition ;

- Près de 100 millions d'enfants vivent dans la rue, dans des conditions de dénuement extrême ;

- 500.000 femmes meurent en couches ou durant la grossesse chaque année ;

- D'ici à 2020, 25 % de la population active africaine va mourir du SIDA ;

- Un cinquième de la population mondiale détient 86 % des richesses de la planète ;

- Le montant total de l'investissement supplémentaire qu'il faudrait consentir pour assurer à tous l'accès aux services sociaux de base (instruction, santé, nutrition, planification familiale, salubrité, assainissement) est estimé à 40 milliards de dollars. Or, cette somme représente moins de ce que l'Europe dépense en cigarettes, c'est le dixième du commerce mondial de stupéfiants et c'est trois fois moins que les dépenses militaires des pays en voie de développement.

 

C'est effarant ! Il n'y a pas que la guerre ou des catastrophes naturelles qui déciment des populations entières. Satan détruit des vies entières avec la maladie, la pauvreté et ce sont des personnes qui meurent avec la vision de Dieu dans leur vie, avec leur potentiel !

 

Mais malheureusement, cela n'offusque personne, tout comme laisser Jérusalem aux mains des Jébusiens n'offusquait pas Israël qui se contentait de son confort. Tant que l'église ne va pas comprendre les raisons de sa présence sur la terre qui consiste, non seulement à faire entrer les gens dans le Royaume, mais aussi à leur apporter la paix de Dieu, le bonheur divin sur cette terre, elle va rater son but !

 

Le message de Dieu est clair dans Matthieu 25 : 31-46 : Jésus dit à la fin de ce passage que chaque fois que nous n'avons pas aidé ceux qui étaient dans le besoin, c'est Lui que nous n'avons pas aidé.  Ceux que Christ rejette dans ce texte ne sont pas ceux qui n'ont pas cru en lui, mais plutôt ceux qui ne se sont pas occupés de ceux qui étaient dans le besoin !

 

Les Jébusiens nous focalisent sur notre confort personnel et limitent notre action et notre vision spirituelles. Ils nous empêchent d'apporter au monde la stabilité et l'équilibre qui règnent dans le Royaume des Cieux.

 

David l'avait compris. C'est ainsi que lorsqu'il a décapité Goliath, il a couru jusqu'à Jérusalem, encore occupée par les Jébusiens pour brandir la tête de son ennemi en signe de victoire et pour annoncer qu'il reviendra dans cette ville pour l'occuper, conformément à la volonté de Dieu. David en faisant cela posait un acte prophétique.

 

Si nous aussi, avons coupé la tête de notre Goliath, c'est dans un but : Aller montrer aux Jébusiens (nos zones de confort, ce dont nous nous satisfaisons) que nous allons triompher d'eux  pour servir Dieu en résolvant les problèmes de souffrance, d'inégalité, de misère, de corruption que connaît le monde.

APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 00:30

La quatrième pierre : Celle utilisée spirituellement par David pour vaincre ses zones de confort (les Jébusiens)

 

 

Dans 2 Samuel 5 : 1-5, la Bible nous relate qu'après la mort de Saül, Abner et Isch Boschet, ainsi que les dix tribus d'Israël qui ne relevaient pas de David initialement, sont venus se soumettre à lui. Il va donc régner sur les douze tribus d'Israël.

 

Mais David ne va pas se satisfaire de cela pour autant. La ville de Jérusalem, quoique appartenant aux territoires d'Israël, demeurait habitée par un peuple Cananéen et échappait à David et à Israël (Juges 19 : 10-12; aucun israélite n'y vivait. Cette ville encore appelée Salem ou Jébus, entourée de montagnes, semblait imprenable par Israël qui, après plusieurs tentatives pour la conserver, avait fini par s'accommoder de cette situation et à vivre en paix avec ses habitants, les Jébusiens, un peuple perverti comme tous les Cananéens mais qui n'attaquaient pas de front le peuple de Dieu.

 

Sans que Dieu ne le lui dise, David comprend que Jérusalem, là où habitaient les Jébusiens, était une ville importante pour Dieu. Au bout de treize ans de règne, il a quitté le confort dans lequel il était déjà pour accomplir la vision de Dieu : Prendre Jérusalem (2 Samuel 5 : 4-10), et allant jusqu'à mettre en péril son trône, car Israël avait subi plusieurs défaites face aux Jébusiens. Après cette victoire, David affermit son règne (2 Samuel 5 : 9-10).

 

Quel est le sens spirituel de Jérusalem ?

 

Jérusalem signifie « Possession de la paix ».c'est à Jérusalem que se trouvent  la paix, le vrai bonheur. Apocalypse 21 : 1-5 et  9-10 ne parle-t-il pas de Jérusalem comme la ville sainte, la capitale du Royaume de Dieu ?

 

Selon Romains 14 : 17, « le Royaume de Dieu ne consiste pas dans le manger ni le boire, mais consiste en la justice et la paix, la joie par le Saint Esprit ». C'est ce Royaume que Dieu nous recommande de chercher dans Matthieu 6 : 33 et il promet que par la suite tout nous sera donné par-dessus. Mais comment chercher Jérusalem si on ignore ce que c'est ?

 

Jérusalem, c'est la paix, la justice et c'est cela le Royaume de Dieu ! Le fardeau de Dieu est qu'il y ait la paix et la justice sur la terre. Jérusalem est la profonde vision pour laquelle Dieu nous a envoyés sur cette terre.

 

Tout comme David qui régnait déjà sur douze tribus d'Israël, nous avons pu, en terrassant certains géants, combler nos besoins primaires : mariage, travail, enfants, pouvoir, etc. La satisfaction de ces besoins comblés constitue des zones de confort. Ces zones, ce sont les Jébusiens qui ne nous combattent pas, mais occupent notre Jérusalem qui représente le Royaume de Dieu, la ville de paix et de justice, le but final de Dieu. 

 

Que représentent spirituellement les Jébusiens ?

 

Il s'agit de nos zones de confort, de la satisfaction que nous avons d'avoir atteint certains objectifs dans notre vie (un travail, une ou plusieurs maisons, le mariage, des enfants, vivre confortablement). Ces zones de confort ne constituent pas un obstacle apparent à notre épanouissement, car comme les Jébusiens du temps de l'exode jusqu'à David, ils n'attaquent pas de front, s'accommodent à nous. On ne possède aucune raison logique de les combattre, pourtant ils paralysent notre Jérusalem.( à suivre...)

APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL


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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 10:59

 

    LA TROISIEME PIERRE : CELLE UTILISEE SPIRITUELLEMENT PAR DAVID POUR VAINCRE SES ENNEMIS.

 

 

 

La troisième pierre est celle que David a utilisée spirituellement pour vaincre le troisième type de géant auquel il a eu à faire face : Abner et Isch Boschet, ses ennemis.
 

Le genre de géant dont il est question ici, c'est la méchanceté et la jalousie des hommes, et parfois, pas n'importe lesquels, mais ceux qui sont censés être nos frères, nos proches.

 

Dans le livre de 2 Samuel du chapitre 2 au chapitre 4, puis le chapitre 5 : 1-5, David n'était pas un arriviste assoiffé de pouvoir. Lorsqu'il est entré à Hébron, ce sont les populations de Juda qui l'ont élu roi. David régnait sur deux des douze tribus d'Israël car Abner avait intronisé Isch Boscheth pour régner sur les dix autres tribus. Ces derniers savaient pourtant tous deux en leur âme et conscience que la royauté revenait entièrement à David (2 Samuel 3 : 9-10 et 2 Samuel 3 : 17 -18).

 

Malgré le fait que David régnait sur deux tribus sur douze, il avait de la considération pour ceux qui l'avaient court-circuité, une attitude bien différente du commun des hommes. David a usé de l'amour comme pierre pour combattre ses ennemis et il a inculqué cela à son peuple.

 

Conséquence : leur pouvoir faiblissait au fil des jours et celui de David se renforçait (2 Samuel 3 : 1). La puissance de David venait de l'amour qu'il avait. Et pendant que David les aimait, ils se sont mis à se combattre les uns les autres à cause d'une  femme. Plus tard, à leur mort, David a pleuré amèrement. Combien de chrétiens utilisent de mauvaises pierres contre leurs frères ! Aimez vos ennemis !

 

Il n'est certes pas facile d'aimer ses ennemis, mais c'est ce que recommande la Bible et c'est une arme efficace. Proverbes 25 : 21-22 ; Romains 12 : 20-21 ; Exode 23 : 4-5 ; Matthieu 5 : 43-48 ; Matthieu 24 : 11-14. C'est la pierre de l'amour qui donne la victoire sur cette adversité.

 

Combattez contre les esprits qui animent vos ennemis, mais eux, aimez-les. La pierre de l'amour  pousse Dieu à disposer nos ennemis en notre faveur. Il s'agit ici de l'amour Agapé que donne l'Esprit Saint, celui décrit dans 1 Corinthiens 13. Ce n'est pas un sentiment, mais un commandement.


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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 09:40

La deuxième pierre : celle utilisée spirituellement par David pour vaincre Saül

 

 

 

Saül, c'est cette adversité que représente une autorité hiérarchique, légale ou parentale, qui domine sur nous et nous persécute. Ce genre d'adversité suscite souvent le découragement.

 

Toute autorité vient de Dieu (Romains 13 : 1). Même si cette autorité est perverse, elle vient de Dieu. Peu d'hommes le reconnaissent, malheureusement. Nous n'avons pas le droit de lever la main sur l'autorité établie. Ni Paul, ni Jésus n'ont jamais parlé contre les autorités qui les persécutaient.

 

On ne combat pas l'autorité Saül comme on combat Goliath. David l'a compris et il a eu la victoire sur Saül qui a fini par reconnaître la royauté de celui qu'il considérait comme son rival (1 Samuel 2 : 20). Ensuite, Dieu lui-même a débarrassé David de Saül.

 

La pierre utilisée par David se retrouve dans les quatre attitudes qu'il a eues face à Saül.

 

-Servir et couvrir l'autorité

 

David a manifesté, en permanence envers Saül, une attitude de prévenance et de bonté. Il a continue à le servir, même lorsque Saül cherchait à le tuer. Faisons de même envers l'autorité établie sur nous. Ne cherchons pas à prier pour que Dieu l'ôte de là et nous mette à la place, non ! Dieu seul va s'occuper de cette personne. Contentons-nous de continuer à servir avec abnégation.

 

1 Samuel 24 : David a eu l'occasion de tuer Saül, mais il ne l'a pas fait. Pourtant, il lui suffisait de porter la main sur Saül qui était à sa portée pour être roi ! Il a même été encouragé par ses proches à le faire, mais il a refusé.

 

- Ne pas se aigrir face à la méchanceté 

 

Garder son cœur pur de l'amertume, face à la critique. Rendons le mal par le bien. Si la haine remplit notre cœur, nous donnons accès au diable pour qu'il nous accable davantage. Garder son cœur pur face à son Saül garantit la victoire. S'il faut que nous allions jusqu'à faire même un cadeau à ce supérieur hiérarchique qui nous persécute tant, faisons-le.

 

 

 - Continuer malgré tout à respecter l'autorité établie

 

Une telle attitude déstabilise l'autorité. L'attitude de David dans 1 Samuel 24 et 1 Samuel 26 : 7-25  a poussé Saül à prononcer des paroles de bénédiction sur David et à confesser la royauté de David. Respectons l'autorité établie sur nous. Faisons du Psaume 37 notre prière.

 

- Garder l'humilité et s'attendre à être défendu par Dieu lui-même

 

David a gardé l'humilité. Les louanges des femmes israélites ne lui sont pas montées à la tête. Ni David ni Samuel n'avaient fait un coup d'Etat contre Saül et pourtant, David avait été déjà oint roi. Il n'a pas été mêlé ni de près, ni de loin à la mort de Saül. Dieu s'est occupé d'ôter Saül et c'est Israël qui est venu installer David sur le trône.

 

 

Face à notre géant Saül, prions avec les Psaumes 52, 57, 59 et 18.


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