Nés de Dieu, nous sommes condamnés à triompher du monde avec son cortège de malheurs, du diable. En Christ nous sommes plus que vainqueurs. Notre problème est de trouver les clés qui conduisent à cette victoire. La bible nous propose ici deux armes du vainqueur.
Le livre d’Apocalypse est la révélation de Jésus-Christ à l’apôtre Jean, Jésus-Christ qui était, qui est et qui vient. Et dans cette révélation il y a des choses qui concernent ce qui était, ce qui est et ce qui vient. Notre premier texte concerne ce qui est. La bible dit que trois choses arrivent maintenant :
le salut (tout ce dont nous avons besoin), la puissance et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ. La victoire est nôtre
parce que La bible dit que tout celui qui est né de Dieu triomphe du monde avec son cortège de malheurs, et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Il n’y a pas de victoire sans
obstacles, sans guerre, sans compétition, sans oppositions… Le problème ce n’est pas le combat ni les obstacles ni leur intensité, moins encore leur résistance mais trouver les clés qui
conduisent à cette victoire. Ce texte nous présente les armes du vainqueur.
Parmi les armes du vainqueur, il y a le sang de l’agneau. Dieu créa l’homme au-dessus des anges, par le péché, celui-ci avait été déchu
et s’était retrouvé en-deçà du diable. Et à la croix du calvaire, Jésus paie le prix de son sang pour racheter l’homme. Lorsque nous croyons à l’œuvre de la croix, le sang est appliqué dans notre
vie. Notre nom est écrit dans le livre de l’agneau, et Dieu est celui qui garde ce livre. Ainsi lorsque notre nom est inscrit dans le livre, le
pouvoir nous est donné sur les forces du mal, les puissances des ténèbres, et nous sommes appelés à vaincre. Pourquoi ? Parce que lorsque Jésus a versé le sang, il a dépouillé les
dominations, les autorités et les principautés, et il a arraché les clés au diable. Lorsqu’il est ressuscité, la bible dit qu’il est monté au ciel où il est assis à la droite du Père. Dieu nous a
aussi ressuscités avec Christ et nous a fait ensemble asseoir avec lui au-dessus de tout nom. Par le sang de Jésus, nous avons la victoire.
Nous avons le mandat légal d’utiliser le nom de Jésus, et rien ne résiste à ce nom parce que le sang a été versé pour notre rédemption.
La deuxième arme, c’est la parole de leur témoignage. Le témoignage dont il est question dans ce texte, ce n’est pas le témoignage dans le sens de preuve de notre victoire, c’est le témoignage de Jésus et le témoignage de Jésus, dit la bible, c’est l’esprit de la prophétie (Apocalypse 19 : 9-10).
Le mot témoignage a été traduit du grec par le mot « maturio ». C’est l’équivalent français du mot « martyr ». Témoin signifie donc martyr. Un martyr, ce n’est pas seulement celui qui est mort, mais celui qui a des évidences auxquelles il croit, il a des convictions qui ont engendré des
preuves. Il est prêt à mourir pour ses convictions. Il sait que ce qu’il sait est tellement vrai que personne ne peut le changer. Lorsque Jésus dit : « Le Saint-Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins », cela peut se comprendre par «
Le Saint-Esprit survenant sur vous et vous serez mes martyrs ». Tous les apôtres sont morts martyrs. La parole prophétique que nous
avons entendue a créé en nous des convictions pour lesquelles nous sommes prêts à mourir. Nous savons que celui qui est né de Dieu est condamné au succès. Personne ne peut nous convaincre
du contraire même si pour le moment les circonstances sont en notre défaveur. Nous savons que ce que Dieu a dit nous concernant, s’accomplira en dépit de tout. Pour les promesses que Dieu nous a
données, nous sommes prêts à mourir par ce que nous savons que nous savons qu’elles s’accompliront certainement.
En droit, un témoin, ce n’est pas seulement celui qui a vécu, qui a vu, mais celui qui a le courage de se tenir et d’accepter même de mourir pour ce qu’il croit être vrai. Un témoin est un martyr, il a des convictions. Au-dedans de lui, il sait que ce qu’il sait est tellement vrai que personne ne peut le changer. Mieux vaut le tuer qu’essayer de changer ses convictions. Il sait que celui qui est allé sur la croix a dit : « Tout est accompli » Il sait que lorsque celui-là dit quelque chose, cela s’accomplit, parce tout ce qui existe, existe par lui. Il sait que personne ne peut changer ce qu’il a comme évidences en Christ.
La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Un martyr des évidences qui forgent en
lui une ferme assurance des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, des choses qui ne sont pas encore montées dans le cœur, et pour lesquelles il est prêt à
mourir.
L'APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL