1- L'affranchissement en Jésus, la Vérité
Jean 8 :30-32, 39, 48, 52, 59 : « Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne…(Verset 39) Ils lui répondirent : Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les œuvres d'Abraham….(Verset 48) Les Juifs lui répondirent : N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ?...(Verset 52) Maintenant, lui dirent les Juifs, nous connaissons que tu as un démon…. (Verset 59) Là–dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui, mais Jésus se cacha, et il sortit du temple ».
On pensait que Jésus allait se satisfaire de ce que plusieurs Juifs avaient cru en lui. Mais il n'en était rien. Pour Jésus, il ne suffisait pas de croire seulement en lui pour être délivré, libéré. Oui, on peut croire en Jésus sans être affranchi. Pour l'être, il faut autre chose : demeurer dans sa parole afin d'être affranchi et devenir son disciple.
Lorsque Jésus parla aux Juifs de l'affranchissement, ceux-ci commençaient à raisonner. Ils se disaient de la postérité d'Abraham (verset 33), ils disaient avoir Abraham pour père (verset 39), qu'ils n'étaient pas des enfants illégitimes (verset 41)…Bref, en définitive, la discussion devenant houleuse, ils finissent par dire que Jésus a un démon (versets 48 et 52) au point de chercher à le lapider (verset 58).
Ces Juifs n'ont tout simplement pas accepté que Jésus leur dise des vérités spirituelles sur leur vie. N'étaient-ce pas les mêmes qui avaient cru en lui au verset 30 ? Nous comprenons donc pourquoi Jésus refusait de croire en eux.
Vous qui croyez en Jésus, quelle est votre réaction lorsque le Seigneur commence à mettre le doigt sur votre plaie ? Quand il vous dit par exemple, à vous, jeune femme, de quitter l'homme marié avec lequel vous vivez, à vous, voleur et menteur d'arrêter de voler et de mentir et de changer de vie, à vous, employé fraudeur fiscal de devenir honnête, à vous, chrétien d'abandonner la fiancée païenne que vous vous apprêtez à épouser, etc. comment réagissez-vous ?
Sachez-le, si vous décidez de croire en lui, Jésus ne va pas d'abord vous acclamer comme c'est le cas aujourd'hui dans les églises lorsque des gens acceptent de donner leur vie à Jésus. Il va toucher les sujets qui fâchent, soyez-en sûrs, car Jésus n'est pas du genre à caresser dans le sens du poil ceux qui croient en lui, au contraire ! C'est votre réaction à ce qu'il fera qui va déterminer votre relation avec lui.
2- Sortez de la foule !
Matthieu 4 : 25 : « Une grande foule le suivit, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d'au-delà du Jourdain ».
Matthieu 15 : 30 : « Alors s'approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d'autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit ».
Dans ces passages, nous voyons qu'une grande foule suivait Jésus. Mais Christ n'était pas impressionné par elle. Il bénissait les foules sans poser de questions, les enseignait, guérissait les malades sans condition…bref, Jésus leur faisait du bien sans considérer leur croyance et sans vraiment leur demander ce qu'ils pensaient véritablement de lui.
Marc 4 : 33-34 : « C'est par beaucoup de paraboles de ce genre qu'il leur annonçait la parole, selon qu'ils étaient capables de l'entendre. Il ne leur parlait point sans parabole ; mais, en particulier, il expliquait tout à ses disciples ».
Matthieu 7 : 6 : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent ».
La Bible souligne dans ce passage que Jésus parlait à la foule en paraboles, mais il expliquait tout à ses disciples. Avec eux, il parlait en profondeur des sujets concernant le Royaume. Ainsi donc, bien qu'il les nourrissait, les bénissait, les guérissait, Jésus ne confiait rien de spécial aux foules, rien de ce que Matthieu 7, 6 qualifie de choses saintes.
Matthieu 5 : 1 : « Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu'il se fut assis, ses disciples s'approchèrent de lui ». Jésus fuyait la foule comme nous le dit ce passage, et quand il est monté sur la montagne, ses disciples l'ont rejoint. Mais la foule est restée dans la vallée.
Vous savez, les personnes de la foule ne se réunissent pas pour les mêmes raisons. Certaines, sachant qu'une personnalité de l'église organise une campagne, y vont pour des raisons ou intérêts divers : pour vendre de l'eau glacée ou des sodas ou des amuse-gueule, d'autres avec leurs taxis pour transporter les gens à la fin de la campagne, d'autres pour y recevoir la guérison, pour vivre un miracle, etc. Pensez-vous que tous ceux qui sont dans la foule pour un but lucratif ont envie de suivre Jésus sur la montagne ? Oh que non ! Ils ont plus intérêt à rester avec la majorité dans la vallée pour gagner plus. La foule n'a pas accepté de le suivre sur la montagne. Et c'est souvent cela l'esprit de la foule : suivre le groupe ou la majorité par émotion, par respect des coutumes, etc. On comprend encore mieux la question posée par Jésus dans Jean 1 : 38 : « …que cherchez-vous ? ».
Mais ceux qui sont vraiment disciples de Jésus, voyant ce dernier monter sur la montagne, courent le rejoindre nous dit la Bible dans Matthieu 5 : 1.
Remarquez que Jésus va enseigner sur cette montagne jusqu'à Matthieu 8 : 1 : « Lorsque Jésus fut descendu de la montagne, une grande foule le suivit ».
Marc 1 : 32-38 : « Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et les démoniaques. Et toute la ville était rassemblée devant sa porte. Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies ; il chassa aussi beaucoup de démons, et il ne permettait pas aux démons de parler, parce qu'ils le connaissaient. Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. Simon et ceux qui étaient avec lui se mirent à sa recherche ; et, quand ils l'eurent trouvé, ils lui dirent : tous te cherchent. Il leur répondit : Allons ailleurs, dans les bourgades voisines, afin que j'y prêche aussi ; car c'est pour cela que je suis sorti ».
Marc 3 : 9-10 : « Il chargea ses disciples de tenir toujours à sa disposition une petite barque, afin de ne pas être pressé par la foule. Car, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher ».
On voit encore dans ces passages Jésus s'isoler après un travail spirituel avec la foule, et lorsque ses disciples le trouvent pour lui dire que la foule est à sa recherche, Jésus, contrairement à leur attente, ne se laisse pas impressionner par l'adulation de la foule et demande à aller ailleurs.
Marc 3 : 13 : « Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux qu'il voulut, et ils vinrent auprès de lui ».
Matthieu 9 : 36-37 : « Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers ».
En s'éloignant de la foule, Jésus appelle certaines personnes à l'écart : ses disciples. Le disciple est celui qui a personnellement entendu la voix du Maitre et qui sort de la foule pour le suivre. C'est ce genre de personnes que Jésus recherche, des associés pour œuvrer avec lui. La foule n'est guère utile entre les mains de Jésus-Christ. C'est pour cela qu'il la mettait à l'écart des questions profondes concernant le Royaume. Tant que vous serez dans la foule, Jésus peut vous guérir, vous donner à manger mais il ne vous appellera pas à œuvrer avec lui dans sa moisson. Au sein de la foule, il y a une manière de vivre qui est celle de monsieur tout le monde, une vie sans gloire, sans cette véritable gloire dont parle la Bible et dont a besoin chaque enfant de Dieu. La vie chrétienne commence par un appel, pas l'appel au ministère, mais l'appel à quitter la foule pour rejoindre Jésus sur la montagne pour une vie sainte, de consécration.
Matthieu 13 : 10-15 : « Les disciples s'approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Jésus leur répondit : parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas, on ôtera même ce qu'il a. C'est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent ni ne comprennent. Et pour eux s'accomplit cette prophétie d'Esaïe : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux et vous ne verrez point. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils ont endurci leurs oreilles et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cœur, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse ».
La guérison dont Jésus parle ici est plus profonde que la guérison physique car, pour lui, guérir quelqu'un dans la foule, ce n'est pas vraiment le guérir. Ce qui compte pour le Seigneur, c'est d'apporter une guérison totale et en profondeur, l'affranchissement véritable qu'il réserve à ceux qu'ils considèrent comme ses disciples. Les disciples sont les chrétiens véritables, ceux qui sont sortis du monde.
Qu'est-ce que le monde ? Le monde, c'est l'ensemble de l'environnement naturel dans lequel nous évoluons, c'est la société, c'est l'esprit de la majorité, l'esprit populaire. C'est là que se trouve la foule. Elle suit l'esprit du monde. Sa volonté est celle du groupe. Or, l'esprit du monde est du diable. Pour être disciple, il faut quitter le monde.
Il existe des églises où, quand Jésus n'est plus là et va sur la montagne, les fideles ne s'en rendent même pas compte. La vie des chrétiens de la foule peut continuer sans Jésus. Ce qui n'est pas le cas du disciple pour qui la vie n'a pas de sens sans Jésus. Malheureusement, le monde existe dans bon nombre d'églises. Il est impossible d'appartenir à la fois au monde et au Christ. « C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux et séparez-vous, ne touchez pas à ce qui est impur et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout–puissant » dans 2 Corinthiens 6 : 17-18.
Faites-vous partie de la foule ou de ceux que Jésus utilise pour combler les besoins de la foule ? Jésus vous appelle aujourd'hui à sortir de la foule, et donc du monde, et à le rejoindre sur la montagne. Dites-lui oui et acceptez de monter sur la montagne. Même si le chemin semble rocailleux et la montagne difficile à franchir, œuvrez avec lui car, dit-il, la moisson est grande mais il y a peu d'ouvriers. Vous expérimenterez ainsi la vie de gloire, de victoire.
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL