Voici trois grands principes qui caractérisent l’esprit de sacrifice de Christ :
- Le renoncement (v7)
«
Lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec
Dieu, 7 mais il s’est dépouillé lui–même,… »
L’apôtre Paul débute ce texte en affirmant la divinité de Jésus-Christ. Il affirme d’abord sa préexistence, que Christ est Dieu selon
qu’il dit aux Juifs avant qu’Abraham fut, (J« Je suis »jean
8.58) pour attester son éternité. Il était de toute éternité égal à son Père, il a partagé la même nature, les mêmes perfections: sainteté, omniscience, omnipotence,
omniprésence, etc.
Ensuite, il montre le miracle de sa venue dans le monde que nous appelons l’incarnation. Christ n’a pas été bousculé pour venir dans le monde.
Il a bien voulu accepter le plan de son père qui était de prendre la forme d’un homme (un corps sans péché) pour venir sauver l’humanité perdue dans ses péchés.
Pour venir dans le monde, dit Paul, Christ s’est dépouillé. Prenons un terme terre à terre pour bien comprendre ce que le Saint-Esprit veut dire à l’église. Prenons le mot
« renoncer»
qui signifie : abandonner sa possession.
La question que nous pouvons nous poser est de savoir qu’est-ce que Christ a abandonné?
- Sa gloire;
- Son indépendance de son autorité;
- La démonstration de ses perfections;
- La démonstration de ses richesses éternelles;
L’esprit de sacrifice qui conduit au dessein de Dieu commence par l’abandon ou le renoncement à soi avec le sens positif de l’acceptation.
L’apôtre Paul parle aussi de sa propre expérience de renoncement en attestant :
« 4 Moi, pourtant, j’aurais des raisons de mettre ma confiance dans la
chair. Si d’autres considèrent qu’ils peuvent mettre leur confiance dans la chair, à plus forte raison moi : 5 circoncis le huitième jour, de la
lignée d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi,
pharisien ; 6 quant à la passion, persécuteur de l’Église ; quant à la justice de la loi, irréprochable. 7 Mais ce
qui était pour moi un gain, je l’ai considéré comme une perte à cause du Christ. 8 En fait, je considère tout comme une perte à cause de la supériorité de la connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté de tout
perdre, et je considère tout comme des
ordures, afin de gagner le Christ ».
(Phil 3.4-8)
L’apôtre énumère une liste riche des valeurs qui faisaient sa fierté autrefois dans le judaïsme :
- Circoncision;
- Appartenance à la race d’Israël ;
- Appartenance à un groupe de pharisiens;
- Être membre du parlement juif appelé Sanhedrin
Paul affirme qu’il a renoncé à tous ces privilèges qui ont bâti son nom comme jeune pharisien zélé et fort. Il a renoncé. Paul n’utilise pas le mot renoncer mais il emploie des mots encore
plus forts: perte et ordures, gagner Christ afin de marcher avec le Dieu qui a ma destinée dans sa main.
Aujourd’hui encore, le Seigneur demande à l’homme et à la femme qui veulent marcher avec lui de renoncer aux œuvres mortes :
- L’envie; le goût du luxe prononcé;
- La haine;
- L’orgueil;
- Le mensonge, (les demi-vérités);
- Le manque de sincérité, d’intégrité;
- La jalousie;
- La méchanceté; la violence;
- La critique;
- L’escroquerie; la tricherie;
- La manipulation;
- L’exploitation de l’autre;
Renoncer à toutes ces pratiques et aux choses semblables même si elles nous procurent un gain quelconque momentané, afin de marcher avec Dieu qui a notre dessein éternel dans sa main.
APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL