
Le disciple c’est quelqu’un qui suit un maître pour recevoir de ce maître un enseignement. Et nous trouvons ici une recommandation
du maître qui est d’amener la bonne nouvelle.
“Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Yehoshwah.” (Jean 1:17)
Selon ce verset biblique, les écritures reconnaissent deux écoles d’enseignement dans la bible. Ainsi, il est question ici de deux grands enseignements, Moise et Yehoshwah
Il est à noter que les disciples de Moise étaient bien formés et ne pouvaient jamais accepter d’autres enseignements.
“Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté ; pourquoi voulez–vous l’entendre encore ?
Voulez–vous aussi devenir ses disciples ? Ils l’insultèrent et dirent : C’est toi qui es son disciple ; nous, nous sommes disciples de Moïse.” (Jean 9:27-28)
Sans doute ces lignes indiquent comment Moise avait enraciné ses enseignements dans la vie de ses disciples et personne n’avait le droit de trahir ou d’agir contre la loi.
Cette réalité vis-à-vis de la grâce que Ha Mahshyah devait offrir, les disciples de Moise ne pouvaient pas
comprendre même le fait de donner vie à un mort dans le sabbat. Selon leur façon de voir, un malade guérit ne pouvait pas quitter son lit, alors qu’il avait déjà changé d’état de santé.
“Là se trouvait un homme malade depuis trente–huit ans. Yehoshwah le vit couché, et sachant qu’il était déjà là depuis longtemps, lui dit : Veux–tu retrouver la santé ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Lève–toi, lui dit Yehoshwah, prends ton lit et marche. Aussitôt, cet homme retrouva la santé ; il prit son lit et se mit à marcher. C’était le sabbat ce jour–là. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : C’est le sabbat ; il ne t’est pas permis de porter ton lit !” (Jean 5:5-10 ).
Les disciples de Moise voulaient même amener Ha Mahshyah à la pratique de la loi, dans le sens que leur incrédulité devenait manifeste et aussi ils veulent voir un miracle pour croire en Lui, voir Jn 6 :28-37.
Le maître ayant compris leur ruse, il voulut leur montrer que leur maître Moise allait les accuser car ayant transmis
la loi, Moise avait ajouté l’essentiel en disant que votre Elohim vous enverra un prophète comme moi et celui qui
ne croirait pas en lui périrait.
“Et le Père qui m’a envoyé a lui–même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face, et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !” (Jean 5:37-40)
“Ne pensez pas que moi, je vous accuserai devant le Père. Celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Car, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit à mon sujet. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez–vous a mes paroles ?” (Jean 5:45-47)
Moise même annonçant la loi a pu faire mention du grand prophète et sa venue, alors les disciples de moise gardent l’originale de leur enseignement car ils lisent encore la loi dans leur lieu de rencontre voir (Actes 3 :22-26).
“Car, depuis les anciennes générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit chaque sabbat dans les synagogues.” (Actes 15:1,21)
Le Messie lui, même prêchant, son enseignement a été vu dur à écouter. Cependant dur mais rempli de grâce et de puissance.
“Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement
vient à moi.” (Jean 6:45 SER)
“C’est ici le pain descendu du ciel. Il n’est pas comme celui qu’ont mangé vos pères : ils sont morts. Celui qui mange ce pain vivra
éternellement. C’est ce que Yehoshwah dit alors qu’il enseignait dans la synagogue, à Capernaüm. Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples dirent : Cette parole est dure, qui peut
l’écouter ? Yehoshwah sachant en lui–même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise ? Et si vous voyiez le Fils de l’homme
monter où il était auparavant ? C’est l’Esprit qui vivifie. La chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques–uns qui ne
croient pas. Car Yehoshwah savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le livrerait.” (Jean 6:58-64)
Nous retenons que la loi de Moise était une condition pour vivre, cependant que l’enseignement de Ha Mahshyah
était un pain sans levain en d’autres termes un esprit vivifiant.
A suivre
L'APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL