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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 12:41

Nous avons tous été un jour aidés, soutenus, sauvés, dépannés ou encadrés par quelqu'un. Par une personne qui nous a régulièrement donné de l'argent quand nous en avions besoin ; une personne qui nous a hébergés chez elle pendant un certain temps de nos vies ; une personne qui a usé de son influence pour nous ouvrir les portes du travail ou pour nous permettre d'acquérir quelque chose ; une personne qui nous a élevés tout en investissant beaucoup de moyens financiers sur nos vies (Par exemple, notre père ou notre mère ou encore un oncle) ; une personne qui nous a sauvés d'un grave danger ou d'une grande ruine.
Cette personne nous a aidés de bon cœur ou par obligation, mais elle nous a fait du bien.
Maintenant, quelle attitude devons-nous avoir envers elle: de la reconnaissance ou de la redevance ?

Pour mieux le savoir, nous allons essayer de définir la redevance et la reconnaissance et ensuite voir ce qui les différencie. 

LA REDEVANCE

Elle vient du mot DEVOIR. Elle définit une contrepartie qu'on paye par obligation pour un service rendu.
On dit de nous que nous sommes redevables à quelqu'un lorsque nous sommes obligés de rendre service à cette personne le jour où elle sollicite notre aide; à cause d'un service qu'elle nous aurait rendu ou continue à nous rendre. C'est en cela qu'on trouve des enfants très redevables à leurs parents de telle sorte qu'ils ne peuvent rien refuser à leur père et leur mère qui auraient beaucoup fait pour eux.

LA RECONNAISSANCE

Être reconnaissant, c'est d'abord éviter d'être ingrat en étant méchant ou négligeant envers une personne qui nous a fait du bien dans le passé.
Contrairement à la REDEVANCE, la reconnaissance n'est pas une obligation mais plutôt un sentiment de bonne conscience envers une personne qui nous a aidés. La reconnaissance a pour base l'amour. Un ami peut être reconnaissant envers un autre ami qui l'a hébergé quand il n'avait où aller. Cet ami peut aussi rendre un service à l'autre sur la base de la reconnaissance et parce qu'il le veut vraiment.

La redevance n'est pas inspirée par l'envie de faire, mais plutôt par l'obligation de faire.

ÊTRE RECONNAISSANT OU ÊTRE REDEVABLE ?

Je sais que plusieurs sont liés par la redevance. Ils ont du mal à refuser un service à une personne qui leur a apporté son aide dans le passé ou qui continue de les aider, de telle sorte que pour certains cas, on peut parler d'une forme d'emprisonnement ou de servitude, car ils se sentent obligés d'aider ou d'obéir à leur bienfaiteur ou leur bienfaitrice.

C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte. Hébreux 12:28

La redevance n'est pas de Dieu. Je parle du fait qu'on se sente redevable à quelqu'un qui nous a aidés. Même avec notre Dieu, nous sommes reconnaissants et non redevables comme le montre Hébreux 12 :28 et presque tout le livre des psaumes où est exprimée la reconnaissance du roi David envers Dieu.
Malgré tous les bienfaits que nous fait ce Dieu, IL ne nous demande pas de Lui être redevables, car IL aime que nous agissions envers Lui librement et surtout parce que nous le voulons vraiment.

Si Dieu ne nous demande pas de lui être redevables, pourquoi nous nous sentons redevables envers ceux qui nous ont aidés ?

Il est convenable d'être reconnaissant mais si notre reconnaissance doit se transformer en redevance, cela peut nous pousser à poser des actes contraires à notre volonté, juste pour faire plaisir ou obéir à une personne et non pas parce que nous le voulons vraiment.
Sachons que notre Seigneur ne prend aucun plaisir à nous voir poser des actes par obligation même envers notre prochain, car l'amour n'inclut en aucun cas l'obligation. La redevance non seulement peut nous pousser à poser des actes non inspirés par l'amour, mais elle peut aussi nous conduire à faire de mauvais choix pour notre vie, parce que ces choix viendraient de notre bienfaiteur et non de la volonté de Dieu.

Des fois, la redevance ne nous permet pas d'être sincères avec ceux qui nous ont aidés. Nous ne voulons pas, mais nous ne pouvons refuser parce qu'il ou elle a trop fait pour nous. Nous le faisons pour ne pas qu'il ou elle dise que nous sommes ingrats. D'autres se laissent marcher dessus parce qu'ils sont redevables à autrui. Certains vont même à laisser autrui décider pour eux à cause de la redevance.

Plusieurs personnes aiment qu'on leur soit redevable. Elles aident non pas pour aider, mais pour avoir après sous leur domination l'autre. Nous pouvons rendre service aux autres, mais après, ne nous attendons pas à ce qu'ils nous rendent la pareille, car personne ne peut rendre à Dieu ce qu'IL nous a donné, l'air que nous respirons et tous les services qu'IL nous a rendus, Dieu le fait par amour et sans rechercher un remboursement de notre part.

Nous sommes reconnaissants envers Dieu, pour le souffle de vie, pour tout ce qu'il fait pour nous, pour le fait qu'on ait à manger et à boire, pour tous ses bienfaits dans nos vies etc …Mais, jamais nous Lui sommes redevables en quoi que ce soit, même si nous Lui devons tout.


Ne soyons redevables à personne, apprenons plutôt à être reconnaissants envers tous ceux qui nous ont fait du bien  et faisons du bien aussi à tous !


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 17:03

 La cinquième pierre : Celle utilisée spirituellement par David
 pour triompher de ses penchants naturels

 

 

 

 

2 Samuel 6 ; 2 Samuel 16 et 2 Samuel 24 : Le cinquième géant vient au devant de David sous différentes facettes et va le pousser à commettre diverses erreurs. Ses penchants naturels constituent ce cinquième géant.

 

Première erreur de David : 2 Samuel 6 ; 1 Chroniques 13 et 1 Chroniques 15 nous relatent la première erreur de David. L'arche, le symbole suprême de la présence de Dieu, était aux mains des Philistins et David a voulu la ramener en Israël. Mais au lieu de consulter Dieu en premier, il va d'abord demander conseil aux hommes  (1 Chroniques 13, 1-2) puis faire venir l'arche sur un char, en violation des prescriptions de Dieu (Deutéronome 10 : 8 ; 1 Chroniques 15 : 2). Avec les secousses, les bœufs qui tiraient le char faillirent faire tomber l'arche. Uza, l'une des personnes qui conduisaient, voulut, de sa main, empêcher l'arche de tomber et Dieu le frappa. Il mourut sur place.

 

 

Deuxième erreur de David : 1 Chroniques 1 : 3 ; 2 Samuel chapitres 11 et 12 : Ces passages nous montrent combien David aimait les femmes. Cette faiblesse aura plus tard des conséquences sur son trône et sur sa famille, surtout lorsqu'il convoita Batschéba, la femme d'Urie. Pour pouvoir la prendre pour femme, il va faire tuer Urie, au grand mécontentement de son Dieu qui va le frapper.

 

 

Troisième erreur de David : 2 Samuel 24, et 1 Chroniques 21 : 1-7 : David a fait le recensement ou le dénombrement des lsraélites, un acte par lequel il voulait évaluer sa puissance militaire, signe inavoué d'orgueil et de manque de confiance en Dieu et que l'Éternel n'a pas apprécié. D'où la punition infligée au roi et à son peuple.

 

Ces trois erreurs de David ont été des obstacles, des géants qui l'ont empêché de voir la gloire de Dieu. À quoi sont dues de telles faiblesses ? La réponse est donnée par 2 Samuel 12 : 9 : David a méprisé la parole de Dieu.

 

En effet, dans les trois cas précédents, il s'agit d'une négligence de la parole et des préceptes de Dieu. Deutéronome 10 : 8 n'indique-t-il pas que seuls les Lévites ont le droit de porter le coffre sacré ? Deutéronome 17 :17 n'interdit-il pas au Roi d'avoir de nombreuses épouses de peur que cela ne le détourne de Dieu ? Le Seigneur n'a-t-il pas averti David au travers de Joab pour lui déconseiller le recensement de ses troupes (1 Chroniques 21 : 3?

 

David était un homme qui aimait la loi de Dieu (Psaumes 119), mais il en a négligé certains aspects et il en a payé le prix fort. Cela nous arrive souvent. Nous entendons la parole mais ne l'acceptons pas toujours. Combien de fois n'avons-nous pas discuté face à certains aspects de la parole qui ne nous conviennent pas ? Combien, face à l'adultère, ne brandissent pas le fait que Salomon a eu plusieurs femmes et pourtant il aimait Dieu ou ne donnent-ils pas l'exemple de bon nombre d'hommes de Dieu qui vivent dans le péché tout en servant Dieu ? Combien, lorsqu'on leur demande d'aimer leurs ennemis, cherchent à se justifier pour montrer le degré de méchanceté de ceux qu'ils refusent d'aimer ? Que de justificatifs ! Que d'excuses !

 

Pour David, son amour des femmes constituait sa faiblesse. Mais, pour nous, il s'agit peut-être de la colère, la paresse, le désordre, le retard, etc. Nos penchants naturels nous empêchent de voir la gloire de Dieu.

 

Nous avons eu du travail, mais n'arrivons pas à jouir du fruit de notre travail comme il se doit parce que nous sommes dépensiers ? Le géant, c'est nous, ce n'est pas notre patron ! Dieu nous appelle à conduire nos enfants vers leur destinée future mais nous n'avons guère de temps à leur consacrer ? Le géant, c'est nous-même parce que nous sommes désordonnés et ne savons pas établir nos priorités ! Et notre foyer, plutôt que d'être un havre de paix, devient un ring de boxe à cause de notre colère, et de notre agressivité ! Le géant, c'est nous-même !

 

Que dit la parole concernant nos faiblesses ? L'humilité dans l'acceptation de la Parole de Dieu est la pierre de David face à lui-même (ses penchants naturels) comme géant. Pour avoir la victoire sur le géant que constituent nos faiblesses, nous devons accepter que la Parole de Dieu nous transforme. Jean 1 :12 : C'est en recevant la Parole de Dieu que l'on devient enfant de Dieu et cette Parole nous sanctifie (Jean 17 : 17).

 

À l'intérieur de Jérusalem, David a obscurci sa destinée à cause de ce qu'il avait cédé à des penchants naturels : Négligence et mépris de la Parole de Dieu dans le transport de l'arche (mort de Uza) ; un homme à femmes (Batschéba), vanité et orgueil (le décompte de ses troupes).

 

Ce que nous sommes au fond de nous-mêmes compromet notre marche vers Jérusalem, notre établissement dans cette cité et notre épanouissement.

 

Nous devons parvenir à triompher de nous-mêmes, à faire mourir notre moi. La Gloire de Dieu doit être manifestée dans tous les domaines de notre vie, mais nous devons le faire, non pas avec des moyens humains (cf. David, Uza et l'arche de l'Eternel : 2 Sam. 6), mais avec les méthodes du Seigneur.


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 00:38

Comment atteindre alors Jérusalem, le but de Dieu ? Avec quels moyens ?

 

Il faut :

 

1)     La Vision :

 

La vision nous est donnée par le Saint Esprit. C'est la vue selon l'Esprit. Être sans vision, c'est n'avoir aucun objectif pour le futur. C'est vivre seulement le quotidien. L'Esprit de Dieu dans nos vies nous donne (Actes 2 : 17-21) des visions, des songes (qui sont des prophéties : ils annoncent les choses à venir, le but de notre vie).
 

La vision nous aide à porter le fardeau de Dieu pour l'humanité, « Que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel » (Matthieu 6 :10), à déterminer notre propre Jérusalem (ville de paix qui portera notre nom, comme Jérusalem qui fut appelée du nom de David qui l'avait conquise – 2 Samuel 5 : 6-10).

 

Dans Marc 6 : 34-44, la Bible relate que les disciples sont venus voir Jésus pour lui dire de renvoyer la foule vers les villes (vers le monde) pour qu'elles puissent s'y nourrir. Jésus s'est opposé à cette idée car, pour le Seigneur, c'était aux disciples de s'occuper de nourrir la population affamée. Or, les disciples n'avaient en tout que cinq pains et deux poissons. Ils les ont présentés à Jésus qui a multiplié ce qu'ils avaient et cela a servi à nourrir plus de 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants !

 

Les organisations philanthropiques sont le plus souvent dirigées par des païens que par des chrétiens. Présentons d'abord et avant tout le peu que nous avons, et notre Dieu se chargera de le multiplier.

 

2)     La Détermination :

 

La détermination, c'est la persévérance, la fidélité et la poursuite vaille que vaille jusqu'à l'accomplissement de nos objectifs dictés par notre vision. Sans détermination, nous sommes des personnes irrésolues et vacillantes, des boiteux. Dieu ne peut compter sur nous.

 

Dans le passage de 2 Sam. 5 : 6-10, il est question d'aveugles (personnes sans vision) et de boiteux (personnes irrésolues, sans détermination). Gardons-nous d'être de ces races-là, car ces personnes ont été interdites d'accès à Jérusalem. Spirituellement, si nous n'avons pas de vision (but, objectif) ou que nous sommes irrésolus (sans détermination), nous ne pouvons accéder à la Cité de la Paix, du Bonheur, de la Justice et de la Joie : Jérusalem.

 

La détermination à atteindre la vision de Dieu a été la pierre utilisée par David pour vaincre les Jébusiens. De même, soyons déterminés à vaincre l'indifférence, nos zones de confort, notre accoutumance à savourer et nous satisfaire de ce que nous avons, tandis qu'autour de nous, il n'y a pas de bonheur, de justice ni de paix.

 

« Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », disons-nous, en récitant le Notre Père. Prenons chacun notre Jérusalem afin que sur la terre, autour de nous, comme dans la Jérusalem céleste, il règne la justice, le bonheur et la paix.


















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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 08:17

Qu'est-ce que Dieu attend de nous ?

 

Regardons autour de nous. Le monde a besoin de toi, de moi. Vivons-nous le Royaume de Dieu ?

 

Les statistiques montrent la misère qu'il y a dans plusieurs contrées de la terre :

 

- Près d'un milliard d'êtres humains vivent avec moins d'un dollar par jour ;

- 448 millions d'enfants souffrent de malnutrition ;

- Le paludisme est une maladie curable, mais toutes les trois secondes, un enfant meurt de cette maladie quelque part dans le monde et, chaque jour, trente mille enfants meurent de maladies que l'on peut éviter ;

- 150 millions d'enfants de moins de cinq ans souffrent des méfaits de la malnutrition ;

- Près de 100 millions d'enfants vivent dans la rue, dans des conditions de dénuement extrême ;

- 500.000 femmes meurent en couches ou durant la grossesse chaque année ;

- D'ici à 2020, 25 % de la population active africaine va mourir du SIDA ;

- Un cinquième de la population mondiale détient 86 % des richesses de la planète ;

- Le montant total de l'investissement supplémentaire qu'il faudrait consentir pour assurer à tous l'accès aux services sociaux de base (instruction, santé, nutrition, planification familiale, salubrité, assainissement) est estimé à 40 milliards de dollars. Or, cette somme représente moins de ce que l'Europe dépense en cigarettes, c'est le dixième du commerce mondial de stupéfiants et c'est trois fois moins que les dépenses militaires des pays en voie de développement.

 

C'est effarant ! Il n'y a pas que la guerre ou des catastrophes naturelles qui déciment des populations entières. Satan détruit des vies entières avec la maladie, la pauvreté et ce sont des personnes qui meurent avec la vision de Dieu dans leur vie, avec leur potentiel !

 

Mais malheureusement, cela n'offusque personne, tout comme laisser Jérusalem aux mains des Jébusiens n'offusquait pas Israël qui se contentait de son confort. Tant que l'église ne va pas comprendre les raisons de sa présence sur la terre qui consiste, non seulement à faire entrer les gens dans le Royaume, mais aussi à leur apporter la paix de Dieu, le bonheur divin sur cette terre, elle va rater son but !

 

Le message de Dieu est clair dans Matthieu 25 : 31-46 : Jésus dit à la fin de ce passage que chaque fois que nous n'avons pas aidé ceux qui étaient dans le besoin, c'est Lui que nous n'avons pas aidé.  Ceux que Christ rejette dans ce texte ne sont pas ceux qui n'ont pas cru en lui, mais plutôt ceux qui ne se sont pas occupés de ceux qui étaient dans le besoin !

 

Les Jébusiens nous focalisent sur notre confort personnel et limitent notre action et notre vision spirituelles. Ils nous empêchent d'apporter au monde la stabilité et l'équilibre qui règnent dans le Royaume des Cieux.

 

David l'avait compris. C'est ainsi que lorsqu'il a décapité Goliath, il a couru jusqu'à Jérusalem, encore occupée par les Jébusiens pour brandir la tête de son ennemi en signe de victoire et pour annoncer qu'il reviendra dans cette ville pour l'occuper, conformément à la volonté de Dieu. David en faisant cela posait un acte prophétique.

 

Si nous aussi, avons coupé la tête de notre Goliath, c'est dans un but : Aller montrer aux Jébusiens (nos zones de confort, ce dont nous nous satisfaisons) que nous allons triompher d'eux  pour servir Dieu en résolvant les problèmes de souffrance, d'inégalité, de misère, de corruption que connaît le monde.

APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 00:30

La quatrième pierre : Celle utilisée spirituellement par David pour vaincre ses zones de confort (les Jébusiens)

 

 

Dans 2 Samuel 5 : 1-5, la Bible nous relate qu'après la mort de Saül, Abner et Isch Boschet, ainsi que les dix tribus d'Israël qui ne relevaient pas de David initialement, sont venus se soumettre à lui. Il va donc régner sur les douze tribus d'Israël.

 

Mais David ne va pas se satisfaire de cela pour autant. La ville de Jérusalem, quoique appartenant aux territoires d'Israël, demeurait habitée par un peuple Cananéen et échappait à David et à Israël (Juges 19 : 10-12; aucun israélite n'y vivait. Cette ville encore appelée Salem ou Jébus, entourée de montagnes, semblait imprenable par Israël qui, après plusieurs tentatives pour la conserver, avait fini par s'accommoder de cette situation et à vivre en paix avec ses habitants, les Jébusiens, un peuple perverti comme tous les Cananéens mais qui n'attaquaient pas de front le peuple de Dieu.

 

Sans que Dieu ne le lui dise, David comprend que Jérusalem, là où habitaient les Jébusiens, était une ville importante pour Dieu. Au bout de treize ans de règne, il a quitté le confort dans lequel il était déjà pour accomplir la vision de Dieu : Prendre Jérusalem (2 Samuel 5 : 4-10), et allant jusqu'à mettre en péril son trône, car Israël avait subi plusieurs défaites face aux Jébusiens. Après cette victoire, David affermit son règne (2 Samuel 5 : 9-10).

 

Quel est le sens spirituel de Jérusalem ?

 

Jérusalem signifie « Possession de la paix ».c'est à Jérusalem que se trouvent  la paix, le vrai bonheur. Apocalypse 21 : 1-5 et  9-10 ne parle-t-il pas de Jérusalem comme la ville sainte, la capitale du Royaume de Dieu ?

 

Selon Romains 14 : 17, « le Royaume de Dieu ne consiste pas dans le manger ni le boire, mais consiste en la justice et la paix, la joie par le Saint Esprit ». C'est ce Royaume que Dieu nous recommande de chercher dans Matthieu 6 : 33 et il promet que par la suite tout nous sera donné par-dessus. Mais comment chercher Jérusalem si on ignore ce que c'est ?

 

Jérusalem, c'est la paix, la justice et c'est cela le Royaume de Dieu ! Le fardeau de Dieu est qu'il y ait la paix et la justice sur la terre. Jérusalem est la profonde vision pour laquelle Dieu nous a envoyés sur cette terre.

 

Tout comme David qui régnait déjà sur douze tribus d'Israël, nous avons pu, en terrassant certains géants, combler nos besoins primaires : mariage, travail, enfants, pouvoir, etc. La satisfaction de ces besoins comblés constitue des zones de confort. Ces zones, ce sont les Jébusiens qui ne nous combattent pas, mais occupent notre Jérusalem qui représente le Royaume de Dieu, la ville de paix et de justice, le but final de Dieu. 

 

Que représentent spirituellement les Jébusiens ?

 

Il s'agit de nos zones de confort, de la satisfaction que nous avons d'avoir atteint certains objectifs dans notre vie (un travail, une ou plusieurs maisons, le mariage, des enfants, vivre confortablement). Ces zones de confort ne constituent pas un obstacle apparent à notre épanouissement, car comme les Jébusiens du temps de l'exode jusqu'à David, ils n'attaquent pas de front, s'accommodent à nous. On ne possède aucune raison logique de les combattre, pourtant ils paralysent notre Jérusalem.( à suivre...)

APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL


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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 10:59

 

    LA TROISIEME PIERRE : CELLE UTILISEE SPIRITUELLEMENT PAR DAVID POUR VAINCRE SES ENNEMIS.

 

 

 

La troisième pierre est celle que David a utilisée spirituellement pour vaincre le troisième type de géant auquel il a eu à faire face : Abner et Isch Boschet, ses ennemis.
 

Le genre de géant dont il est question ici, c'est la méchanceté et la jalousie des hommes, et parfois, pas n'importe lesquels, mais ceux qui sont censés être nos frères, nos proches.

 

Dans le livre de 2 Samuel du chapitre 2 au chapitre 4, puis le chapitre 5 : 1-5, David n'était pas un arriviste assoiffé de pouvoir. Lorsqu'il est entré à Hébron, ce sont les populations de Juda qui l'ont élu roi. David régnait sur deux des douze tribus d'Israël car Abner avait intronisé Isch Boscheth pour régner sur les dix autres tribus. Ces derniers savaient pourtant tous deux en leur âme et conscience que la royauté revenait entièrement à David (2 Samuel 3 : 9-10 et 2 Samuel 3 : 17 -18).

 

Malgré le fait que David régnait sur deux tribus sur douze, il avait de la considération pour ceux qui l'avaient court-circuité, une attitude bien différente du commun des hommes. David a usé de l'amour comme pierre pour combattre ses ennemis et il a inculqué cela à son peuple.

 

Conséquence : leur pouvoir faiblissait au fil des jours et celui de David se renforçait (2 Samuel 3 : 1). La puissance de David venait de l'amour qu'il avait. Et pendant que David les aimait, ils se sont mis à se combattre les uns les autres à cause d'une  femme. Plus tard, à leur mort, David a pleuré amèrement. Combien de chrétiens utilisent de mauvaises pierres contre leurs frères ! Aimez vos ennemis !

 

Il n'est certes pas facile d'aimer ses ennemis, mais c'est ce que recommande la Bible et c'est une arme efficace. Proverbes 25 : 21-22 ; Romains 12 : 20-21 ; Exode 23 : 4-5 ; Matthieu 5 : 43-48 ; Matthieu 24 : 11-14. C'est la pierre de l'amour qui donne la victoire sur cette adversité.

 

Combattez contre les esprits qui animent vos ennemis, mais eux, aimez-les. La pierre de l'amour  pousse Dieu à disposer nos ennemis en notre faveur. Il s'agit ici de l'amour Agapé que donne l'Esprit Saint, celui décrit dans 1 Corinthiens 13. Ce n'est pas un sentiment, mais un commandement.


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 09:40

La deuxième pierre : celle utilisée spirituellement par David pour vaincre Saül

 

 

 

Saül, c'est cette adversité que représente une autorité hiérarchique, légale ou parentale, qui domine sur nous et nous persécute. Ce genre d'adversité suscite souvent le découragement.

 

Toute autorité vient de Dieu (Romains 13 : 1). Même si cette autorité est perverse, elle vient de Dieu. Peu d'hommes le reconnaissent, malheureusement. Nous n'avons pas le droit de lever la main sur l'autorité établie. Ni Paul, ni Jésus n'ont jamais parlé contre les autorités qui les persécutaient.

 

On ne combat pas l'autorité Saül comme on combat Goliath. David l'a compris et il a eu la victoire sur Saül qui a fini par reconnaître la royauté de celui qu'il considérait comme son rival (1 Samuel 2 : 20). Ensuite, Dieu lui-même a débarrassé David de Saül.

 

La pierre utilisée par David se retrouve dans les quatre attitudes qu'il a eues face à Saül.

 

-Servir et couvrir l'autorité

 

David a manifesté, en permanence envers Saül, une attitude de prévenance et de bonté. Il a continue à le servir, même lorsque Saül cherchait à le tuer. Faisons de même envers l'autorité établie sur nous. Ne cherchons pas à prier pour que Dieu l'ôte de là et nous mette à la place, non ! Dieu seul va s'occuper de cette personne. Contentons-nous de continuer à servir avec abnégation.

 

1 Samuel 24 : David a eu l'occasion de tuer Saül, mais il ne l'a pas fait. Pourtant, il lui suffisait de porter la main sur Saül qui était à sa portée pour être roi ! Il a même été encouragé par ses proches à le faire, mais il a refusé.

 

- Ne pas se aigrir face à la méchanceté 

 

Garder son cœur pur de l'amertume, face à la critique. Rendons le mal par le bien. Si la haine remplit notre cœur, nous donnons accès au diable pour qu'il nous accable davantage. Garder son cœur pur face à son Saül garantit la victoire. S'il faut que nous allions jusqu'à faire même un cadeau à ce supérieur hiérarchique qui nous persécute tant, faisons-le.

 

 

 - Continuer malgré tout à respecter l'autorité établie

 

Une telle attitude déstabilise l'autorité. L'attitude de David dans 1 Samuel 24 et 1 Samuel 26 : 7-25  a poussé Saül à prononcer des paroles de bénédiction sur David et à confesser la royauté de David. Respectons l'autorité établie sur nous. Faisons du Psaume 37 notre prière.

 

- Garder l'humilité et s'attendre à être défendu par Dieu lui-même

 

David a gardé l'humilité. Les louanges des femmes israélites ne lui sont pas montées à la tête. Ni David ni Samuel n'avaient fait un coup d'Etat contre Saül et pourtant, David avait été déjà oint roi. Il n'a pas été mêlé ni de près, ni de loin à la mort de Saül. Dieu s'est occupé d'ôter Saül et c'est Israël qui est venu installer David sur le trône.

 

 

Face à notre géant Saül, prions avec les Psaumes 52, 57, 59 et 18.


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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 00:54

La première pierre de David : celle utilisée contre Goliath

 

 

1 Samuel 17 : 4-7 : ce passage fait une description effarante du géant Goliath qui semblait invincible aux yeux du peuple d'Israël. Goliath, c'est le problème opiniâtre qui nous semble insurmontable, qui nous épuise, nous humilie et qui constitue un affront pour Dieu : maladie, célibat, stérilité, chômage, pauvreté, problème conjugal chronique, etc.

 

Quatre clés ont permis à David de terrasser Goliath avec sa première pierre :

 

- Première clé : Se souvenir des victoires passées 

 

David s'est souvenu que Dieu lui a donné la victoire face à l'ours et au lion (1 Samuel 17 : 34-37). Il a donc eu confiance en ce Dieu qui ne change pas. Jésus est le même hier, aujourd'hui et éternellement (Hébreux 13 : 8). S'il a été capable de nous donner la victoire il y a quelques temps, il peut encore le faire face aux géants qui se présentent à nous aujourd'hui.

 

- Deuxième clé : Avoir sa propre stratégie et non une stratégie calquée sur un autre 

 

David n'a pas pu se servir de l'armure de Saul (1 Samuel 17 : 38-39). Il y a une méthode particulière propre à toi et moi que nous devons appliquer pour vaincre notre Goliath. Nous pouvons nous inspirer des méthodes d'autrui, mais ne pas faire du copier/coller. Débarrassons-nous de toute armure qui constitue un surpoids et qui nous empêche d'agir comme Dieu le veut. Le péché, la compromission, le manquement, etc., peuvent aussi constituer une armure qui nous empêche de courir, comme David, au devant de Goliath et nous prive donc de la victoire (Hébreux 12 : 1).

 

- Troisième clé : Combattre son Goliath au nom de Jésus

 

David a marché contre Goliath au nom de l'Eternel (1 Samuel 17 : 45), animé d'une colère sainte. Lorsque l'ennemi vient contre nous avec toute sa laideur, son armure, sa complexité, ne nous laissons pas intimider mais soyons animés d'une colère sainte. Affrontons-le, non au nom d'un être humain ou d'une quelconque autorité ou puissance, mais au nom de l'Eternel des armées (Philippiens 2 : 9-11).

 

- Quatrième clé : Etre déterminé 

 

1 Samuel 17 : 48 : la détermination de David lui a permis de terrasser Goliath et de lui couper la tête. Nous ne combattons pas contre la chair ni le sang (Ephésiens 6 : 12). Le combat se déroule sur le champ de bataille spirituel et la victoire se matérialise dans le monde physique. Notre détermination nous permet, non pas de vaincre Goliath pour le laisser en vie, mais pour le tuer et le rayer définitivement de la carte.

Si tu étais stérile, la stérilité est anéantie et tu as ton enfant au nom de Jésus ; si ton entreprise avait de la peine à démarrer, elle devient florissante au nom de Jésus ; si tu vivais un célibat chronique, tu te maries au nom de Jésus ; la maladie qui te perturbait depuis des années disparaît et tu reçois ta guérison au nom de Jésus !

 

Saisissons notre pierre et terrassons Goliath au nom de Jésus, la pierre angulaire (Psaumes 118 : 22). Le verrou qui constituait le Goliath de notre vie saute et la porte de la bénédiction tant attendue s'ouvre devant nous.  Apocalypse 3 : 8 : cette porte ouverte par Dieu ne peut être fermée par qui que ce soit.


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 09:00
L'atmosphère de miracles
 

 

 

1 Samuel 17 : 4-7 : Ce passage fait une description effarante du géant Goliath qui semblait invincible aux yeux du peuple d'Israël. Goliath, c'est le problème opiniâtre qui nous semble insurmontable, qui nous épuise, nous humilie et qui constitue un affront pour Dieu : maladie, célibat, stérilité, chômage, pauvreté, problème conjugal chronique, etc.

 

1 Samuel 17 : 39 : Conduit par l'Esprit de Dieu, David a d'abord a pris un bâton, puis cinq pierres polies dans le torrent. Il a terrassé Goliath avec une première pierre et triomphé miraculeusement de ce géant.

 

Mais 2 Samuel 21 : 15-22 nous révèle que David aura à tuer par la suite quatre autres philistins. Les quatre autres pierres ont spirituellement permis à David de vaincre quatre autres grandes adversités dans sa vie.

 

Les cinq pierres sont des instruments que Dieu nous donne pour triompher de cinq formes d'adversités majeures que nous pouvons rencontrer dans la vie. Beaucoup, face à l'adversité, veulent utiliser la pierre qui a servi à tuer Goliath pour terrasser les quatre autres géants. Or, David avait cinq pierres dans sa gibecière. Àchaque géant, une pierre bien précise.

 

 

Comment créer l'atmosphère de miracles ?

 

L'atmosphère de miracles, c'est l'environnement spirituel que le chrétien crée pour activer un miracle de Dieu. Mais pour qu'il y ait miracle, il faut qu'il y ait un problème qui nécessite un miracle. Par exemple, pour qu'il y ait le miracle de la résurrection de Lazare, il a fallu qu'il meure et qu'il soit même déjà en état de décomposition.

 

Pour créer l'atmosphère de miracles, il faut :

 

- Bien garder son cœur : 1 Samuel 16 : 5-13 : David a été choisi pour être oint roi alors que personne, ni le prophète, ni son père, encore moins lui-même, ne pensait qu'il serait choisi parmi les fils d'Isaïe. Tous regardaient à l'apparence. Dieu n'a pas regardé à l'apparence de David mais avant tout à son cœur. Pour que nous puissions nous mettre dans l'atmosphère de miracles, nous devons veiller sur notre cœur.

 

De quoi est-il rempli ? D'ambitions charnelles, de méchanceté et de vanité ? Dominons les désirs de la chair et appliquons Proverbes 4 : 23 : Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie.

 

- Être déterminé, à l'instar de David (1 Samuel 17 : 48) ou de la femme cananéenne (Matthieu 15 : 21-28), qui n'a pas redouté l'opposition de Christ ni des disciples, mais dans sa détermination, elle a provoqué Dieu. Son attitude d'adoration a déclenché son miracle !

 

- Savoir toucher le cœur de Dieu : La perte de sang était un Goliath pour la femme dont parle la Bible dans Marc 5 : 25-34. Elle a été rongée par ce mal douze années durant. Elle s'est faufilée dans la foule pour pouvoir atteindre et toucher Jésus. Ce dernier, pourtant pressé çà et là par la foule, c'est-à-dire touché, peut-être même bousculé, a demandé, à la surprise de ses disciples : « qui m'a touché ? ». Cela signifie que Jésus ne se sentait pas touché  par tous ceux qui étaient dans la foule qui pourtant exerçaient des pressions physiques sur lui ! Ces gens n'avaient pas créé l'atmosphère de miracles ! Mais cette femme a cru qu'en touchant Jésus, elle serait guérie ! Quelle foi extraordinaire ! Elle a ainsi dégagé une atmosphère qui a déclenché le miracle pourtant non prévu par le Seigneur. Créons l'atmosphère qui provoque le miracle et nous verrons la gloire de Dieu !

 

Quels sont les éléments qui gâchent l'atmosphère de miracles ?

 

- La peur : Le Seigneur avait appelé Pierre à marcher sur l'eau, mais Pierre n'a pas pu atteindre le but car il a eu peur du vent qui soufflait. Sa crainte et son doute ont brusquement mis fin au miracle qui commençait pourtant à se réaliser. Combien d'enfants de Dieu ont peur et repoussent ainsi l'accomplissement du miracle de Dieu !

 

- Le type de regard posé sur le problème auquel on fait face : Israël regardait la taille de Goliath et le magnifiait au lieu de magnifier la grandeur de Dieu. Il nous faut réagir comme David et voir la petitesse de notre Goliath devant la grandeur de Dieu. C'est ainsi que nous verrons que notre problème est en fait facilement solvable par Dieu, tellement notre Père est grand !

 

QUE DIEU VOUS BENISSE


APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 14:05

Quand Dieu coupe

Lorsque Jacob s'est rendu compte que la situation était trop difficile pour lui seul, il s'est tourner vers le Seigneur et sa vie a été changée : j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée

Il y a des choses qui  sont trop difficiles, voir impossible a faire nous-mêmes, pour lesquelles il faut demander à Dieu d'intervenir.

Il m'est arrivé bien souvent de dire au Seigneur : "Père céleste, viens toi-même couper cette occasion de chute, éloigne là, ferme la porte. et il l'a fait."

Bien sur, il faut être sincère et surtout ne pas essayer de contourner l'obstacle que Dieu place entre nous et l'occasion de chute, ne pas rouvrir la porte qu'Il a fermée. Or lorsque le Seigneur ferme le chemin, souvent nous essayons de contourner l'obstacle, comme Balaam.

Dieu dit à Balaam: Tu n’iras point avec eux; tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. Nombre 22.12

Or un peu plus loin nous lisons :

La colère de Dieu s’enflamma, parce qu’il était parti; et l’ange de l’Eternel se plaça sur le chemin, pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui.
L’ânesse vit l’ange de l’Eternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; elle se détourna du chemin et alla dans les champs. Balaam frappa l’ânesse pour la ramener dans le chemin ...

(Ce récit révèle une sorte de contradiction dans l'attitude de Dieu :  Dieu vint à Balaam pendant la nuit, et lui dit: Puisque ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux; mais tu feras ce que je te dirai. Nombres 22.20) Je vous en reparlerai dans une étude sur la personnalité de Balaam.

Nous connaissons la suite, l'entêtement de Balaam, la séduction qu'exerçaient sur lui les dons du roi de Moab et sa triste fin.

Parmi ceux que tuèrent les enfants d’Israël, ils avaient aussi fait périr avec l’épée le devin Balaam, fils de Beor. Josué 13:22

L'apôtre Pierre parle de certaines personnes qui ressemblent à Balaam :

Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris pour sa transgression: une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète. 2 Pierre 2.15,16

Tellement de choses ont été écrites pour notre instruction afin que nous soyons vigilants et fermes. Quelque soit l'attachement et l'importance que nous accordons à  des choses ou  des personnes, si elles sont des occasions de chute, Jésus dit de nous en séparer et de nous en éloigner.

Comprenons aussi, qu'il ne s'agit pas de couper avec ce qui est voulu par Dieu dans nos vies et qui peut nous faire souffrir ou ce  qui nous déplait simplement parce que cela ne correspond pas à ce que nous aimons ou voudrions, que ce soit des situations ou  des personnes.

Les non croyants ne sont pas tous a éviter, comme l'écrit l'apôtre Paul :

Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. 1 Corinthiens 10:27

A plus forte raison s'il s'agit d'un conjoint :

Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis: Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point; et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari.  Corinthiens 7.12,13

Il s'agit donc de couper ce qui est une occasion de chute et comme je l'ai écrit plus haut, ce sont des choses qui sont "en nous".

Soyons donc obéissants et courageux.

Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant.
Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Hébreux 3.12,13

Conclusion

Couper et jeter n'est jamais facile, lorsqu'il s'agit de choses auxquelles nous sommes attachés, mais c'est indispensable pour vivre selon la pensée de Dieu et demeurer dans son Royaume.

Que le Seigneur nous aide ensemble à triompher du mal par sa grâce et avec son aide

Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!
Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera. 1 Thessaloniciens 5.23

L'APOTRE DE REVEIL LG. PENIEL

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